Bu-bus, mon frère, ne vois-tu rien venir ?

Dans trois semaines, le service de bus de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM) passe sous le chapeau de la SNCF, dissimulé sous le nom de Kéolis. On verra ce que cela donnera, mais le précédent du Grand Narbonne est catastrophique pour les animaux de compagnie, du moins.

J’ai actuellement un Border Collie de 24,7 kg qui répond au doux nom de Jupiter (rien à voir avec l’Autre), et qui a soudainement été refusé sur Citibus-Narbonne entre Port Leucate et la correspondance Sankéo au cinéma de l’avenue Salvador-Dali. Service Kéolis. Muselé et habitué à ce voyage depuis le temps où il voyageait dans un petit panier. Auparavant, j’eus d’autres toutous, dont un Husky sibérien de grande race qui avait sa propre carte de bus-CTP avec photo (je l’ai gardée).

Plainte téléphonique : on m’a répondu que le règlement de bannissement existe depuis longtemps mais qu’il n’avait jamais été appliqué et qu’il “fallait que je paie pour les incivilités grandissante des autres usagers”…! Existence de ce règlement confirmée par ailleurs par mes soins sur Internet.

Plainte écrite à M. Jean-Marc Jansana, vice-président des Mobilités Grand Narbonne, démissionnaire peu de temps après, dont la réponse est ci-jointe. L’avant-dernier paragraphe est totalement erroné et facile à vérifier en consultant les précisions Internet des réseaux de la région environnante. Tous ces réseaux, sans exception, acceptent les chiens muselés et en laisse, même que la SNCF en permet deux par personne ! En payant, bien sûr, ce que personne ne m’a jamais demandé, sauf la SNCF, où Ramsès-III (Berger malinois) était même reconnu par son nom dans certains salons de Grands Voyageurs, notamment à Lyon-Part Dieu et à Montparnasse.

Nous sommes donc interdits de transports publics, et de transports tout court pour moi et Jupiter, entre mes deux résidences – celle de Perpignan au même endroit depuis trente ans, et celle de Port Leucate, refuge anti-COVID) -, et bientôt (?) à l’intérieur de la Métropole ?

Ma sœur Anne, je ne vois que des prairies verdoyantes et beaucoup de béton, mais pas de bu-bus, hélas !

Gérard Lépine