“Un virus s’est propagé et empoisonne mortellement le monde. Comment en sommes-nous arrivés là ?
On pensait que la guerre allait venir de l’Est, du Sud…
Au lieu de tout ça, un virus qui n’a cure des frontières, qui n’obéit qu’à lui, un virus aveugle.
Nous connaissons pour la première fois, le confinement.
Nous avons tout le temps pour faire un retour sur nous-mêmes.
Et nous apercevoir que l’homme détruit la terre depuis des lustres. Aujourd’hui on le paye cash. Et l’homme continue d’empoisonner nos rivières, nos sols, notre air avec la bénédiction de tous : citoyens, électeurs, politiques, avec souvent des intérêts personnels où l’argent est au centre.
Nous sommes donc tous responsables à divers degrés bien sûr.
Regardons la vérité en face et prenons notre part de responsabilité.

Cette épidémie aussi cristallise et accentue une forme d’inégalité. Nous constatons en effet que le virus divise la population selon son lieu d’habitation : quartiers populaires, résidentiels, résidences secondaires. Fi de la solidarité ?
Pensons aux lendemains de cette crise.
Les heures difficiles que nous vivons doivent nous amener à une prise de conscience en profondeur, changer nos comportements, une autre vision de notre environnement.
Nettoyons devant notre porte, Argelès-sur-Mer aussi doit donner l’exemple.
Et ce de façon durable…”.
Charles Campigna