L’aéroport de Perpignan est une double victime :

– Des écologistes en guerre contre le transport aérien qui pollue moins que les trains électriques allemands ou polonais dont l’électricité est fourni par des centrales à charbon.
– D’Air France qui est en passe de liquider les vols intérieurs en France. Ce qui restera c’est l’alimentation du HUB à Charles-de-Gaulle (CDG). Donc limité à quelques grandes métropoles.

La compagnie HOP! qui a fusionné Brit Air et Régional disposait d’avions dont la capacité était adaptée au volume de trafic d’aéroports comme Perpignan :
– un avion à 100 places matin et soir,
– et à 70 places dans la journée.

Transavia ce sont des Boeing 737 de 180 ou 200 places. Evidemment la seule façon de remplir ce type d’avion est de réduire les fréquences. C’était évident qu’à Perpignan cela n’irait pas.

Le Premier ministre Jean Castex ne pourra rien et encore moins son ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. C’est à l’aéroport (qui appartient à la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée) de trouver une solution. Mais hélas je n’y crois guère.
Les low-cost n’exploitent qu’un seul type d’avion :

Ryanair a les mêmes avions que Transavia et ne dessert pas Orly,
Easyjet exploite des Airbus 320 de même capacité.

Et enfin, il y a la question des créneaux à CDG. Si Transavia a réduit ses fréquences par rapport à Air France ou HOP!, les créneaux ont déjà été récupérés et perdus pour Perpignan.

On ira à Gérone prendre l’avion.

 

André Xech