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Sondage : le désamour pour Emmanuel Macron en hausse
(Par LePoint.fr)

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Hebdomadaire Le Point.- La popularité d’Emmanuel Macron est en net recul. Selon un sondage IFOP pour le JDD, paru aujourd’hui dimanche 23 janvier, les opinions positives envers le chef de l’État baissent de quatre points en un mois, à 37 % de satisfaction. Dans le même temps, 60 % des Français sont mécontents de la politique du président, une cote de désamour en progression de cinq points.

D’après l’institut, ce sondage marque « un tournant » dans la dernière année du quinquennat d’Emmanuel Macron. « Depuis mars 2021, la cote présidentielle demeurait extrêmement stable, figée par une certaine bienveillance à l’égard de la gestion du COVID », a décrypté Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP, auprès du Journal du dimanche (JDD). Les résultats du sondage marquent sa plus forte baisse de popularité depuis mars dernier, marquée par de nouvelles mesures sanitaires contre le COVID-19 (fermeture des établissements scolaires, vaccination accélérée ?).

 

« Emmerder » les non-vaccinés, une déclaration « irrespectueuse »

 

Parmi les motifs de désamour, les Français interrogés pointent du doigt les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés. Auprès des lecteurs du Parisien, l’hôte de l’Élysée avait affirmé vouloir « emmerder » les Français encore récalcitrants.

Des déclarations chocs jugées « irrespectueuses » par les sondés de l’IFOP. Dans l’ensemble, la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif est remise en cause par les Français, à trois mois de l’élection présidentielle.

Toujours non déclaré à sa propre succession, Emmanuel Macron essuie les critiques sur le pass vaccinal, imposé avec la contagiosité du variant Omicron, dont l’usage est décrié par une partie de la population et de la classe politique. Comme le rappelle le JDD, le rejet de certains Français envers le président sortant n’est pas aussi prononcé que celui envers ses prédécesseurs à l’Élysée. À la même date en 2017, François Hollande jouissait d’une faible popularité à 20 % d’opinions favorables, tandis que celle de Nicolas Sarkozy s’élevait à 32 %.