(Vu sur la Toile)

 

Pays basque : des militants occupent la propriété de Bruno Le Maire
(Par LePoint.fr)

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Le point.- Alors que la saison estivale est bel et bien ouverte, les résidents de certaines communes balnéaires expriment leur ras-le-bol. Comme le révèle Actu Pays Basque, plusieurs militants d’Euskal Herria Bai (EH Bai) ont investi, lundi 11 juillet, la résidence secondaire du ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Ces derniers ont pénétré sur la propriété du n° 3 du gouvernement afin d’attirer l’attention du locataire de Bercy sur le « droit de vivre et de se loger au Pays basque », face à la multiplication des résidences secondaires, occupées seulement quelques mois par an.
« Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps pour cette bataille de droit au logement », ont-ils indiqué à nos confrères, pour justifier cette action. Et de réclamer, lors de leur action, un déplafonnement de la taxe sur les résidences secondaires. Pour le moment, celle-ci est de 60 %. Symboliquement, ceux-ci ont enlevé toute une série de tuiles du toit de la maison de famille du ministre pour illustrer leur demande. L’organisation basque demande que cette mesure fiscale soit inscrite au prochain budget.

 

 

Un rendez-vous à Bercy
Selon EH Bai, « plusieurs axes de travail ont été proposés au gouvernement ». Ces derniers évoquent, entre autres, la création d’un statut de résident afin de lutter contre les résidences secondaires. Dans les premières heures, ceux-ci ont assuré qu’ils ne quitteraient pas les lieux tant qu’ils n’auraient pas décroché un rendez-vous avec le ministre de l’Économie.

Visiblement alerté de la situation, Bruno Le Maire a décroché son téléphone pour répondre en personne aux militants basques de l’EH Bai. Ceux-ci sont parvenus à nouer un dialogue durant quelques instants. Les militants, eux, ont obtenu la tenue d’un rendez-vous d’ici à la fin du mois avec l’un des membres du cabinet du ministre, indiquent nos confrères. En fin de journée, les manifestants avaient quitté les lieux.