C’est ce qu’on appelle une belle aventure, avec la solidarité et l’humilité comme moteurs essentiels. Depuis 2008, l’association Senekeur construit au Sénégal des écoles primaires et maternelles, laïques et gratuites. A ce jour, 3 700 enfants sénégalais ont franchi les portes de ces établissements

 

Si Senekeur est née à Figeac (Lot), elle a germé également à Saint-Génis-des-Fontaines. Ici, au pied des Albères, une poignée de bénévoles mettent toute leur énergie pour faire avancer ce beau combat consistant à développer l’éducation dans « un pays très pauvre, mais très joyeux. »

Avec l’action comme seule ligne de conduite, l’association organise régulièrement des voyages au Sénégal, à Mbour, sur la côte Atlantique.

Le mois dernier, Marie-Louise et Jacques Goday, deux membres actifs de Senekeur, ont ainsi effectué là-bas leur dixième séjour en autant d’années. Ils ont été rejoints sur place par Thierry Maurin, cardiologue, et son épouse Marion Malis, infirmière.

En février ou mars prochain, un second voyage est programmé avec à sa tête Catherine de Oliveira, infirmière à Saint-Génis-des-Fontaines.

Tous apportent des fournitures scolaires réunies par les écoles de Saint-Génis-des-Fontaines et Laroque-des-Albères. Les jeunes ont saisi immédiatement l’importance de la mission de Senekeur. Ils ont également réalisé le fossé qui sépare le monde éducatif sous nos latitudes et celui en vigueur sur le continent africain.

Un don pour Aissatou

Aujourd’hui, Senekeur s’est fixé un autre objectif, de taille également : sauver une vie humaine.

En effet, Aissatou a 15 ans. Elle est porteuse d’une pathologie cardiaque qui nécessite une prise en charge en vue d’une opération chirurgicale. Le coût d’une telle intervention s’élève à 7000 euros : hors de prix pour son père qui ne gagne que 100 euros par mois…

C’est pourquoi Senekeur vient de lancer un appel aux dons. Elle compte sur vous.

 

+ d’infos. taxo66@yahoo.fr ; jacques.goday@wanadoo.fr