Edifiant, mais réaliste…

 

Plusieurs hôteliers ou autres propriétaires d’hébergements assimilés en France, et plus particulièrement dans notre beau département pour ce qui nous concerne ici, vous l’allez voir,  se sont portés volontaires pour accueillir les cas COVID et les cas contacts pendant la crise sanitaire du coronavirus. Seulement voilà : c’était sans compter sur la bonne ruse de quelques uns, pour profiter d’un système parfois défaillant.

En effet, certains cas COVID sont donc isolés, pour ne pas dire hébergés, pendant sept jours, mais à en croire les responsables des hébergements pas seulement ; les Gardiens de la paix peuvent également en témoigner : “On héberge des cas COVID qui peuvent être aussi des immigrants clandestins, en rétention au centre de Rivesaltes, et ces derniers dans la plupart des cas partent au bout de six jours…”.

Et pour cause !… Ceux en rétention doivent rejoindre leur pays d’origine, cependant l’isolement leur permet de prendre la poudre d’escampette en quittant discrètement les portes de la rétention en toute sécurité.

Aux yeux des Gardiens de la paix cela “serait récurrent et incontrôlable”.

D’une discrétion parfaite pendant six jours – nourris, logés et blanchis -, juste de quoi se remettre en forme… et ces derniers disparaissent dans la foule, souvent à l’aube quand le personnel des centres d’hébergement n’ont pas repris du service.

Ainsi, les Cellules territoriales d’appui à l’isolement déboursent quelques milliers d’€uros pour… (Nous vous laissons ici le soin, cher lecteur, d’ajouter votre contribution philosophique)… Car, à l’évidence, ces “isolés” pas comme les autres profitent d’un système mis en place pendant la crise pour aller prendre la tangente et aller vérifier la température extérieure. Un système qui permet de s’évader tout simplement en étant soit disant “isolé”elle est pas belle la vie ?!

 

L.M.