En juin dernier, Jimmy Paradis, fondateur et responsable du STRASS*, entre autre, avait lancé les maraudes pour les prostituées à Perpignan, en partenariat avec une association toulousaine, deux infirmières…

 

Jimmy Paradis était lui-même sur le terrain pour coordonner les actions. Il confirme d’ailleurs aujourd’hui “Que les tournées reprendront dès le 10 septembre”.

On se souvient que lors d’une conférence de presse, Jimmy Paradis avait évoqué l’idée de créer une maison de retraite pour les personnes victimes de la traite des humains à Perpignan. Le projet a été depuis construit et finalisé à Paris, avec les membres du conseil administratif du STRASS qui a validé et retenu le choix de Perpignan.

Jimmy Paradis a rappelé en insistant “Que les bénéficiaires cités dans ledit projet étaient des personnes avec des pathologie graves, âgées de plus de 60 ans, ayant exercé une activité de prostitution, des victimes d’exploitation ou d’oppression excluantes…”.

“Cette maison, nous a-t-il confié, si cela était accepté par l’Etat comme nous venons de le demander, sera financée par des partenaires ainsi que la fédération Parapluie Rouge, le syndicat STRASS lui-même lèvera des fonds pour. Nous aurons alors au début cinq à six personnes en auto-organisation, avec un accompagnement social adéquat et un suivi réel pour le parcours de sortie de prostitution. Celui mis en place par la gauche en 2016 est un fiasco et quasiment tout les dossiers sont refusés”.

Jimmy paradis était l’invité du journal Marianne, hier lundi 30 août 2021, pour faire avancer le projet dans l’opinion publique. Une maison de retraite pour des prostituées en fin de parcours ou en fin de vie, “c’est un souhait qui me tient particulièrement à coeur”, a notamment évoqué le Perpignanais Jimmy Paradis, soulignant avec force et conviction le combat qu’il mène depuis longtemps “Au centre du monde” !

 

*Le STRASS ou Syndicat du TRAvail Sexuel existe depuis 2009 en France. Il a été créé par des travailleurSEs du sexe lors des Assises européennes de la prostitution qui se tenaient à Paris ; y étaient rassembléEs des travailleuSEs du sexe, rejointEs par des juristes, des travailleurs sociaux, des sociologues, etc.