Alors que dans un communiqué la CFDT appelle depuis hier à une grève au sein de la Police Municipale de Perpignan, le maire Louis Aliot, lors d’une conférence de presse, a tenu à resituer le contexte et à miser sur la transparence ; il a dénoncé une action totalement politique de ce syndicat ultra-minoritaire au sein des policiers perpignanais

 

“Alors que nous travaillons à une amélioration de la situation avec les syndicats, je dois reconnaître que là, la CFDT, pour une raison incompréhensible, si ce n’est politique, essaie d’instrumentaliser des agents (…)”.

La CFDT fait elle de la politique au sein de la Police Municipale et n’essaie t’elle pas d’instrumentaliser des agents pour sa promotion personnelle ? C’est ce que pensent en tout cas certains policiers municipaux.

C’est en tout cas, selon ces derniers, la question qui peut se poser après ces préavis de grève sans grève, ces agents mobilisés sans syndicat et cette sollicitation médiatique soudaine qui va même jusqu’à mobiliser la chaîne CNews du groupe Bolloré, accusée par ailleurs de faire le jeu de la droite de la droite… par le patron national de la CFDT !

C’est en effet assez curieux et plutôt cocasse pour un syndicat, la CFDT, qui s’est fait le chantre du combat contre l’extrême droite et qui passe son temps sur les ondes à vilipender Mme Le Pen ou M. Zemmour… Y’a là comme un défaut de la part de la CFDT locale, non ?

“Curieux en effet pour un représentant syndical qui n’est pas Policier Municipal mais permanent syndical, tout droit venu de la pénitentiaire…”, ajoute-t-on dans les coulisses de ce mouvement de grève qui est loin de faire l’unanimité parmi les fonctionnaires concernés.

Il n’aura échappé à personne que dans moins de soixante jours maintenant se tiendra une élection… présidentielle. Tous les coups (bas) seraient-ils permis ? Preuve en est, s’il le fallait, que nous nageons bien là dans la politique…

 

L.M.