(Communiqué)

 

 

-“Musées de Perpignan : le maire Louis Aliot apprend la décentralisation” 

 

Ce lundi 8 février, le maire de Perpignan, Louis Aliot, a décidé la réouverture des quatre musées municipaux de Perpignan, sans attendre le feu vert national. Les Patriotes Catalans applaudissent ce choix de liberté, dans un cadre national qui nie les spécificités territoriales. Est-ce un coup médiatique ? Ceci est l’affaire du maire. Voyons plus loin. Ce choix rappelle “Perpinyà la non-alignée”, ville maître des bonnes orientations pour ses habitants, qui a promulgué sa Charte communale, l’an 1197. Ce texte rédigé sous couvert de la population perpignanaise, avec le consentement de Pierre II, roi de Catalogne-Aragon, est un exemple précoce de démocratie à l’échelle de l’Europe, lorsque les pouvoirs suprêmes étaient tentés d’écraser les solutions locales.

Il n’y a pas de miracle, Louis Aliot n’est pas devenu décentralisateur. Son parti, jacobin et assimilateur, est un effaceur de régions historiques et partisan du grand melting-pot français par l’apport des flux migratoires. Les Patriotes Catalans, qui rassemblent des électeurs de Louis Aliot, des opposants et des identitaires indécis, apprécient que le réel catalan invite le maire de Perpignan à la mise en œuvre de stratégies qui sortent du rang. Nous saluons son action, sans exclusive, car elle aurait pu émaner d’une mairie socialiste ou Les Républicains, théoriquement. Notre courant d’idées se veut inclusif et enraciné, solidement fidèle aux libertés territoriales, sans présupposer que Louis Aliot incarne davantage le diable que d’autres élus de partis moins sulfureux”.