Perpignan/ Municipales 2nd tour : le MoDEM s’inquiète du “désastre perpignanais… pour nos adhérents, sympathisants et Centristes”

 

Comme nous l’avons dit et écrit tout au long de la campagne, le rassemblement était la seule solution pour ne pas laisser Perpignan au simulacre de 2014.
Après un certain temps de réflexion, nous avons pensé que le soutien à la liste « Pour Perpignan » pouvait enfin nous permettre de réunir le plus de sensibilités politiques et de membres de la société civile.
Nous avons alors précisé que cette adhésion visait expressément la candidature d’un homme, Romain Grau, et une ville. Le MoDEM’66 voulant rester indépendant en tout lieu et en toutes causes, ne voulant pas être subordonné par l’étiquette du candidat et surtout celle de sa représentante dans notre département, il était primordial que nous réussissions à rassembler les Centristes de tous bords au moins de cette liste et c’est, il me semble, ce que nous avons réussi à faire.
Comme il fut dit lors d’un précédent communiqué, une candidate isolée prétendument Centriste, mais dont l’ego et l’ambition personnelle l’a poussé à partir seule pour un mince résultat, en dit sûrement long sur le 1er tour et sa suite.
Malgré cela nous avons cru possible de fédérer les électeurs voulant ce changement que nous appelions de nos vœux. C’était sans compter ce qu’aujourd’hui il faut dénoncer.

Bien sûr nous étions prévenus nous les Centristes, bien sûr nous savions combien persistaient dans cette ville la compromission, le clientélisme, le partage du pouvoir. Ah, le partage du pouvoir, nous y voilà, et c’est bien cela qui amène cette mascarade électorale à se retrouver comme en 2014, piégé dans ce vote indigne.
On ne va pas choisir un maire, on nous l’impose. Quel est le pire ?, je ne sais pas, mais ce qui est sûr c’est qu’avec un des deux, on a vu !
Et que dire des LR* qui n’ont pas appelé au front républicain pour les législatives de la 2e circonscription du MoDEM’66 face à Louis Aliot**…
Pourquoi en sommes-nous là ?
Nous, le MoDEM’66, avons oeuvré pour que malgré tout il soit possible en réunissant ceux, candidats et leurs colistiers qui ne voulaient ou ne pouvaient pas accepter la fatalité, nous puissions encore rassembler ceux-là mêmes qui ont fait défaut au 1er tour.
Mais voilà, naïfs que nous sommes… ils étaient déjà partis pour d’autres élections, pour une plus grande prise à leurs yeux, au Département et à la Région !
Que pouvions-nous faire face à ce rouleau compresseur du pouvoir ?
Alors chers adhérents et sympathisants MoDEM’66, et je devrais dire Centristes, puisque au fond c’est bien ce qu’est cette ville, nous ne pouvons baisser les bras et accepter ce misérable scénario. Vous nous avez rejoints nombreux pour cette bataille et nous savons que ce qui se passe dans cette ville ne vous convient pas.
Il ne peut y avoir « ni retrait, ni désistement » même républicain, d’ailleurs quel mot galvaudé de nos jours, car cela voudrait dire de fermer les yeux sur ce que nous allons laisser à nos enfants.
Perpignan est déjà regardé par la France comme une ville désespérée, elle le sera maintenant quoi qu’il arrive comme l’irrécupérable ou la pestiférée.
Nous sommes désolés pour les militants qui ont soutenu de bonne foi la plupart des challengers lors de ce 1er tour, à Gauche comme à Droite, mais il semble que la chose était entendue.
Le MoDEM’66 doit exister et proposer, mais il reste et restera indépendant et libre”.
Guy Torreilles, responsable du MoDEM’66

 

*LR = parti Les Républicains.

**Louis Aliot, député RN de la 2e circonscription des P-O, conseiller municipal et communautaire d’Opposition de Perpignan.