Hier, dans ces mêmes colonnes, en avant-première, le site ouillade.eu a annoncé qu’une perquisition s’était déroulée le mardi 8 juin 2021, à l’Hôtel d’Agglo de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), sis boulevard Saint-Assiscle à Perpignan, plus précisément dans les bureaux occupés par le 1er vice-président de PMM, Alain Ferrand, maire du Barcarès. Selon divers témoignages, une quinzaine de policiers du SRPJ de Montpellier ont investi les lieux toute la journée durant, dans le cadre de l’enquête en cours suite à la mise en examen de l’élu de la Salanque pour “extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves” – rien que ça ! – selon la magistrat instructeur marseillais.

Le président de ladite collectivité territoriale a dû annuler la tenue programmée de certaines réunions pendant la descente policière.

De son côté, depuis son exil forcé hors département – Alain Ferrand n’a pas le droit de venir et/ ou de résider dans les Pyrénées-Orientales pendant plusieurs mois -, le principal intéressé dans cette affaire continuerait selon des proches de clamer son innocence depuis la ville de Toulouse, où il s’est replié, esquissant d’un revers de la main “une pantalonnade”, pointant du doigt “un acharnement” et “une instrumentalisation judiciaire” par des opposants politiques qui essaieraient, une fois de plus, de le déstabiliser alors qu’il est candidat aux élections départementales des 20 & 27 juin prochains sur son canton “La Côte Salanquaise”…

S’agissant du bureau d’Alain Ferrand proprement dit, les enquêteurs auraient trouvé un bureau… vide. Inoccupé, en tout cas. Et pour cause, son locataire y est interdit de séjour. Les enquêteurs souhaitaient mettre la main sur des pièces administratives pour les confronter aux dires du mis en examen : conventions, délibérations, marchés, factures, etc.

Toutefois, de source généralement bien informée, mais non autorisée, nous avons appris que quelques jours plus tôt – toujours dans des bureaux satellites de PMM et de la SPL-Sillage de Canet-en-Roussillon -, la Brigade financière aurait effectué différentes perquisitions pour, cette fois-ci, une affaire concernant le Pôle nautique communautaire de Canet-en-Roussillon et remontant à l’ancienne gouvernance de la collectivité territoriale susvisée.

A suivre.

 

L.M.