De source généralement bien informée (mais non autorisée), ce vendredi matin lors de la traditionnelle réunion hebdomadaire des trente-six maires de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), le président Robert Vila (LR/ Les Républicains), maire de Saint-Estève et conseiller départemental des P-O, aurait annoncé à des proches son souhait finalement de revenir sur sa décision de retirer les délégations à Bruno Valiente (NI/ Non Inscrit), maire de Calce et Roger Ferrer (PCF’66), maire d’Estagel.

Robert Vila devrait rapidement – ce samedi 3 octobre en fin de matinée ? – recevoir Bruno Valiente et Roger Ferrer pour leur annoncer qu’ils pourront vraisemblablement conserver leurs délégations communautaires.

On se souvient que c’est à la suite du conseil d’installation du Syndicat Départemental de traitement et de transport des ordures ménagères – le fameux et désormais célèbre SYDETOM’66 – qui avait vu la nette victoire du tenant du titre, Fernand Roig, pour la présidence contre Me Thierry Del Poso (LR), maire de Saint-Cyprien, président de la communauté de communes Sud-Roussillon, conseiller départemental des P-O, lequel avait été très activement soutenu par Robert Vila, que le président de PMM avait décidé de sanctionner les conseillers communautaires délégués de sa Majorité qui, en quelque sorte, s’étaient écartés de la feuille de route.

Le coup de gueule passé, il semblerait que Robert Vila soit décidé à jouer la carte de l’apaisement afin que tout rentre dans l’ordre… ce qui ne sera pas une sinécure à une poignée de mois à peine des prochaines échéances électorales, les Départementales et les Régionales.

Reste le cas du maire désobéissant de Saint-Laurent-de-la-Salanque, le centriste Alain Got, qui apparemment n’aurait pas reçu de carton d’invitation pour ces “retrouvailles”… Car lui aussi a été placé dans la tourmente par le boss de PMM, au moment des faits (toujours LE conseil d’installation du SYDETOM’66) ; il lui été demandé par Robert Vila de sanctionner l’un des adjoints, Jean-Louis Aliet, pour ne pas avoir “suivi la ligne du parti”

A suivre.

 

L.M.