Cycle Youssef Chahine
Hommage en quatre films

Du 31 janvier au 12 février

Youssef Chahine a signé une oeuvre généreuse, courageuse, combative, inventive, sans cesse inspirée par sa vie de cinéaste et de citoyen, nourrie du souvenir des films hollywoodiens de son enfance, en particulier les comédies musicales. Il s’illustre dans le néo-réalisme avec Gare centrale en 1958, la reconstitution historique avec Saladin, ou le mélodrame avec Ciel d’enfer – 1er rôle d’Omar Sharif- et Le Sixième jour (avec Dalida dans le rôle titre).
Youssef Chahine est une figure incontournable du cinéma égyptien que l’on associe presque inconsciemment à l’Orient, au monde arabe, au Tiers-monde. Il incarne un cinéma engagé, qui mêle divertissement et combat et qui porte les nuances d’un caractère complexe.
Chahine dénonce l’impérialisme tout en aimant l’Occident, s’attaque à l’islamisme tout en défendant le monde musulman, s’oppose aux nationalisations de Nasser tout en tirant à boulets rouges sur l’Égypte oligarchique de Moubarak.
Chahine est tout cela à la fois car il est avant tout un esprit libre.

Jeudi 31 janvier à 19h30 : Gare centrale, Egypte, 1958
Séance précédée d’un apéro du Marabouthé à 19h, devant la salle de cinéma
Mardi 5 février, 19h30 : Ciel d’enfer, Egypte, 1954
Jeudi 7 février, 19h30 : Saladin, Egypte, 1963
Mardi 12 février, 19h30 : Le Sixième jour, Egypte-France, 1986