Carte blanche à la cinémathèque tunisienne
Un portrait de la Tunisie d’aujourd’hui en quatre films et un invité

Mardi 14 et jeudi 16 janvier

Une programmation de film qui dresse un portrait politique et social de la Tunisie d’aujourd’hui et bien sûr, de son cinéma. Choisis et présentés par Hichem Ben Ammar, cinéaste et directeur de la cinémathèque tunisienne, les quatre films de cette carte blanche couvrent une période des années 50 à ajourd’hui, pour mieux parler de la Tunisie actuelle et de la place des femmes dans cette société.

Carte blanche dans le cadre du projet Filmer en Méditerranée soutenue par la Région Occitanie, porté par l’Institut Jean Vigo, la cinémathèque tunisienne, la cinémathèques algérienne, la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs, l’Institut Français de Tunis, avec l’appui du festival CINEMED et du Festival Maghreb si loin si proche.

 

Mardi 14 et jeudi 16 janvier, 4 films proposés et présentés par le directeur de la Cinémathèque Tunisienne

L’année 2020 verra l’Institut Jean Vigo se rapprocher des cinémathèques de la rive sud de la Méditerranée (voir page 23). Le festival Maghreb si loin si proche est l’occasion pour l’Institut Jean Vigo d’ouvrir ses portes à une cinémathèque amie. Après la carte blanche à la Filmoteca de Catalunya en novembre, la Cinémathèque tunisienne nous offre une sélection de films issus de ses collections ainsi que des productions récentes.

C’est Hichem Ben Ammar, directeur de la cinémathèque, qui viendra présenter la programmation et le fonctionnement de cette noble institution inaugurée en mars 2018. Installée dans la Cité de la Culture au sein du CNCI (Centre national du cinéma et de l’image), elle a pour mission de conserver la mémoire filmique du pays mais plus largement de participer à la transition démocratique avec l’ambition de faire du cinéma un outil d’éducation populaire.

En 4 films, nous essaierons de tracer un état du cinéma tunisien. Bienvenue à la Cinémathèque tunisienne.

Séances présentée par Hichem Ben Ammar, directeur de la Cinémathèque Tunisienne, réalisateur de Cafichanta.

Mardi 14 janvier 18h30

La Chaîne d’or

René VAUTIER & Mustapha FARSI, Tunisie, 1956, 18’ (Num.)

Ce cycle de cinéma tunisien s’ouvre avec Chaîne d’Or, un court métrage de fiction où les réalisateurs montrent leur vision de l’indépendance tunisienne à travers une histoire de solidarité entre pêcheurs

Cafichanta

Hichem BEN AMMAR, Tunisie, 1998, 1h (Num.)

Deuxième film du cycle de cinéma tunisien et de cette soirée, Cafichanta, documentaire qui rend hommage à l’émulation des « cafés chantants », expression artistique du vieux Tunis en période de Ramadan.

Grand couscous offert à l’issue de la séance !

Billetterie

 

21h :

The Last of Us

Ala Eddine SLIM
Tunisie, 2017, 1h34 (Num.)
Int.: Fathi Akkari, Jihed Fourti, Jawher Soudani…

Récompensé dans de nombreux festivals, The Last of Us est un film qui étonne autant qu’il fascine. Il raconte l’histoire d’un Africain qui tente la traversée vers l’Europe. Le voyage devient rapidement une quête initiatique et spirituelle où pour survivre le héros va devoir quitter toute forme de civilisation pour ne faire qu’un avec les éléments. L’errance et la lutte pour la survie dans une forêt hostile est en réalité l’occasion de métaphoriser le voyage transméditerranéen.

Billeterie

Jeudi 16 janvier 15h :

C’était mieux demain (Ya Man Aach)

Hinde BOUJEMAA
Tunisie, 2012, 1h10 (Num.)

Ce documentaire est le portrait d’une femme, Aida, dans un contexte de révolution, le printemps Arabe. Durant un an, la réalisatrice a vécu avec cette femme alors que l’espoir après la chute de Ben Ali laissait peu à peu place à la peur avec l’arrivée des islamistes au pouvoir. Aida cherche un toit et en la suivant, c’est tout une partie des problèmes sociétaux et des inégalités présents en Tunisie que nous découvrons. La réalisatrice signe un premier long métrage aussi vrai que bouleversant.

Billeterie

 

19h30 :

Noura rêve

Hinde BOUJEMAA
Tunisie, 2019, 1h35 (Num.)
Int.: Hend Sabri, Lot Abdelli, Hakim Bousaoudi…

Dernier film en date de Hinde Boujemaa, Noura rêve raconte l’histoire d’un trio amoureux. Une femme aime un homme qui n’est pas son mari. Elle va devoir jongler entre ses enfants, son mari, son amant, et la loi tunisienne qui punit jusqu’à cinq ans de prison et 500 dinars d’amende une femme qui commet un adultère. C’est une histoire universelle de quête de liberté pour une femme qui ne désire qu’être heureuse dans un monde où la société entière est hostile à la liberté des femmes.

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