« Pourquoi les FTPF du Canigou ont-ils donné le nom d’Henri Barbusse, chantre du pacifisme,  à leur maquis? »

Cette question nous est posée, de façon récurrente, lors des cérémonies de Marquixanes, Canohès et Valmanya honorant les FTPF du maquis Henri Barbusse : « Comment se fait-il que des résistants engagés dans la lutte armée contre l’occupant nazi aient donné à leur maquis le nom de l’auteur d’un des plus célèbres écrits contre la guerre ? ». Bien évidemment, cet été, à l’occasion du centenaire de la publication du Feu, nous avons été encore plus interpellés.

L’ANACR, l’ARAC, le Mouvement de la Paix et l’IHS-CGT ont donc décidé d’organiser une journée d’étude au cours de laquelle des historiens évoqueront les rapports complexes entre mouvement ouvrier et armée, entre pacifisme et antifascisme :

  • Gilles CANDAR, Président de la Société des Etudes Jaurésiennes, parlera de Jean Jaurès, socialiste, pacifiste et théoricien de l’Armée nouvelle

  • Liliane REHBY, Secrétaire générale de l’association Les Amis d’Henri Barbusse, décrira son action pacifiste, son adhésion au Parti communiste et son engagement antifasciste.

  • La transformation, à l’automne 1936, des milices antifascistes en armée populaire par le gouvernement républicain confronté à un coup d’état militaire, sera illustré par la projection de deux documentaires militants

. La colonne Durruti produit par la CNT en 1936 et

. L’Armée du peuple nait (1938).

  • Enfin, Georges SENTISévoquera l’action des FTPF et d’une partie de la Résistance pour la création d’une Armée nouvelle au cours de l’automne et de l’hiver 1944/1945

Cette journée d’étude se déroulera le 21 septembre 2016, Journée Internationale de la Paix, à partir de 10h au Hall Guy Malé de l’Hôtel du Département, à Perpignan.