Daniel SANCHEZ est originaire de Carmaux (département du Tarn) ,sculpteur autodidacte depuis une quinzaine d’années

 

Après avoir travaillé la terre et le bois, il s’attaque au marbre des Pyrénées en laissant libre son inspiration, pour un intime dialogue avec la pierre. Il joue sur les volumes, créant des pleins et des déliés comme s’il s’agissait d’une calligraphie unique, personnelle.

Le marbre poli, dont la qualité de finition des œuvres est particulièrement remarquable, a une puissance extraordinaire. La brillance souligne les formes élancées, comme en mouvement. Les veines de la matière aussi fines soient-elles, participent à la dynamique du sujet ou de la réflexion.

Dans certaines Å“uvres on sent que c’est la pierre qui a commandé la main de l’artiste, pour d’autres on ressent bien que c’est le sculpteur qui a maîtrisé le marbre en le rendant dynamique “léger”. Pour Daniel, l’important est de s’investir dans chaque Å“uvre pour exprimer ce qu’il éprouve au moment, généralement sans idées préconçues, en improvisation totale.

La forme que l’on voit doit laisser paraître la structure intime. Il lui arrive, pour des Å“uvres plus importantes, y compris sur commande, de dessiner des esquisses et faire une ébauche en terre. Mais quelle que soit l’Å“uvre finie, aussi unique soit-elle, on retrouve sa personnalité et son style particulier. Depuis peu, il peut aussi numériser une Å“uvre et la livrer en résine au format souhaité. Qu’elle soit de marbre, de bois ou de résine, en intérieur comme en extérieur, monumentales ou intimes, ses sculptures investissent les espaces et dégagent une réelle présence. Elles vont créer une ambiance inhabituelle sur la terrasse du 1° étage et sur le spectaculaire roof-top dominant Perpignan et les remparts.

 

Jean BANQ, présente sa série complète d’images “Divagations au musée”

 

Même si ses compositions sont créées à partir de photographies, Jean s’ingénie à recomposer des ambiances, des situations improbables, mettant en scène des personnages dans les structures de divers musées. Ces transformations ne sont pas que des montages surprenants, mais plutôt la construction, parfois avec humour ou clin d’Å“il, d’ un nouvel environnement dans lequel les personnages deviennent acteurs d’un spectacle réinventé, d’une pseudo réalité.

Les nouvelles technologies informatiques et digitales permettent de passer du stade de la photographie au stade de l’image composée, recomposée dans laquelle le photographe introduit des éléments lui permettant de la compléter, de l’enrichir, ou de la transformer totalement, pour mieux partager son émotion ou son message.

On ne passe plus seulement par l’objectif, mais par une convergences d’outils et techniques ouvrant le champ à plus de créativité et d’imaginaire. Il est plus facile maintenant d’aller vers l’onirique, l’invisible, le fantastique. Certains parlent de trucages! Oui, tout comme les magiciens qui ont leurs trucs, qui, quand ils sont bien faits, deviennent une étonnante réalité.

Cette nouvelle imagerie sur ordinateur permet de répéter autant de fois qu’on le veut pour obtenir le résultat recherché ou parfois le découvrir par hasard au fil des essais.

Pour ces moyens techniques sophistiqués, il faut une bonne maîtrise, mais aussi et surtout du talent. Il ne suffit pas d’avoir un appareil photo avec 24 millions de pixels ou plus et un ordinateur équipé d’un super logiciel de traitement pour faire des images qui parlent, qui surprennent, qui provoquent une émotion. Jean BANQ, a choisi une certaine forme d’humour en illustrant ce thème de “Divagations au Musée”.

En introduisant des silhouettes ou des personnages dans des scènes vides, il crée une ambiance, une nouvelle histoire et c’est précisément là que ce situe la magie de cette nouvelle manière d’utiliser les photos, “inventer une nouvelle poésie”.

Pour couronner le tout, un buffet-cocktail offert par l’hôtel accompagné des crus du Domaine Blanc-Plume accompagneront le vernissage.

 

Daniel LE BOURNOT

 

Exposition du 27 août au 22 septembre, Tous les jours de 9h 30 à 19h. VERNISSAGE Mardi 27 août de 18h 30 à 20h 30. HÔTEL CAMPANILE URBAN 18, boulevard Jean Bourrat, à Perpignan.