oc(Communiqué)

 

-“C’est une victoire des cheminots, notamment de la CGT, ainsi que des usagers et des élus locaux.

Pour les élu-e-s communistes, républicains et citoyens de la Région, c’est la concrétisation d’une mobilisation sans faille depuis les annonces de la remise en cause des circulations. Pour autant, nous regrettons que le processus de concertation et de travail avec toutes les parties prenantes, qui avait été initié par la Région Occitanie, ait été interrompu par le Ministère : pas de concertation avec la Région, ni avec les syndicats, les opérateurs et les fournisseurs. Aujourd’hui marque donc la reprise avec un train conventionnel de douze wagons entre les deux marchés.  C’est une bonne chose, mais il faut amplifier le nombre de wagons et investir dans la durée. Des questions restent ouvertes. L’État considère qu’il faut compenser le coût du ferroviaire à hauteur de cinq millions par an durant cinq ans environ. Cela conforte ce que nous portions depuis des mois : c’est à l’État de financer cette compensation légitime. Nous considérons aussi indispensable de réunir toutes les parties prenantes du dossier et d’avoir des informations sur le fret possible pour le voyage retour vers l’Occitanie. La reprise des circulations est une étape indispensable, mais pas suffisante.  Il est nécessaire d’engager le travail pour pérenniser une liaison ferroviaire permanente entre le marché Saint-Charles et le marché de Rungis.  Pour cela, il est pertinent qu’il y ait du fret sur le retour entre l’Ile-de-France et l’Occitanie. Pour cela, il est utile de compléter les marchandises transportées par le rail. L’ensemble des marchandises traitées par le marché Saint-Charles est très au-delà de douze wagons, mais la production départementale est trop peu concernée par le transport ferroviaire.  Les produits bio consommés en ÃŽle-de-France transitent essentiellement par la route en camion diesel ! Le travail est donc important. La relance du fret ferroviaire ne doit pas être un slogan, ici cela doit se concrétiser. C’est ce que nous avons exprimé lors d’un temps de travail le 21 octobre avec le Secrétaire général de la CGT et celui de la Fédération CGT Cheminots. Il a montré une convergence de vue sur ce dossier. Le groupe CRC Occitanie maintient plus que jamais l’urgence de développement du fret et la nécessité d’une liaison ferroviaire pérenne entre le marché Saint-Charles et le marché de Rungis !”.
Pierre Lacaze
Président du Groupe CRC
Jean-Luc Gibelin
Vice-Président chargé des Mobilités