Laurent Aliu, président des Grizzlys Catalans et Enver Ramovic lors de la signature du contrat au Casino Circus de Port-Leucate (Aude)

 

 

C’est officiel, Enver Ramovic entraineur de l’équipe de France signe chez les Grizzlys Catalans pour la saison 2021/ 2022. Il prendra le poste de directeur du centre de formation et sera entraineur principal de l’équipe Elite évoluant au meilleur niveau français

 

L’objectif pour le club est d’avoir un centre de formation performant pour intégrer au plutôt les jeunes espoirs du club dans le groupe Elite et d’avoir une base solide de jeune joueur issu de la ville de Perpignan et du département.

Enver Ramovic a été recruté parce qu’il est réputé dans le développement et l’éclosion des jeunes joueurs. Il est également actuellement coordinateur offensif (entraîneur) de l’équipe de France depuis 2019.

Pour rappel : des contrats sport-étude ont été signés avec plusieurs établissements scolaires du département, notamment avec le lycée Pablo-Picasso de Perpignan ou encore le lycée Rosa-Luxemburg de Canet-en-Roussillon pour les lycéens, mais également pour les étudiants post-bac à l’Université Perpignan Via-Domitia (UPVD).

Farid Kachour, directeur sportif des Grizzlys Catalans, se félicite d’avoir pu signer Enver Ramovic : “Ce dernier va pouvoir apporter son expérience et les exigences du monde professionnel aux jeunes du club. Associé aux staffs d’entraineurs déjà en place, nous sommes confiants pour l’avenir”.

 

Interview d’Enver Ramovic :

 

-Comment avez-vous découvert le foot US ?

-Enver Ramovic : « J’avais un ami qui jouait aux Diables Rouges de Bagnolet en 1983 ou 1984 et il me donnait envie. Juste après, en 1985, j’ai vu la finale remportée par les Baltimore Stars, je me souviens que c’était sur La 5 à l’époque. J’ai beaucoup aimé alors j’ai aussi voulu y jouer. »

 

-A quel âge avez-vous commencé ?

-Enver Ramovic : « Je crois que c’était en 1986 ou 1987, donc j’avais 19 ans environ. »

 

-Dans quels clubs avez-vous joué ?

-Enver Ramovic : « J’ai commencé chez les Rangers de Saint-Mandé, en région parisienne. C’était l’un des premiers clubs créés en France, en 1984. J’y ai joué sept ans, puis les Rangers ont fusionné avec un autre club. En 1995, je crois, les Iron Mask de Cannes m’ont recruté comme joueur. Je n’ai pas changé depuis. Comme vous pouvez le voir, je suis toujours fidèle pour les clubs dans lesquels je vais ! »

 

Que pouvez-vous nous dire sur votre carrière en tant que coach ?

-Enver Ramovic : « J’ai vite eu l’envie de transmettre aux autres. J’ai donc rapidement fait ma formation d’entraineur diplômé en 1991. J’ai ensuite monté une section Flag où on a été Champions de France avec les Rangers. C’était plus compliqué au début parce qu’il y avait très peu d’équipes, le sport était dans l’ombre et en plus il était interdit au moins de dix-huit ans. Et puis un an après j’ai monté une équipe Junior. J’ai beaucoup aimé faire ça.

Puis, à Cannes, je me suis davantage consacré à ma carrière de joueur. J’ai ensuite été coach pour toutes les sections, les seniors en 1998, puis les juniors… J’ai même été entraîneur-joueur, c’était une bonne expérience.

Au final, j’ai fait trois finales du Casque d’or, on en a gagné deux. On a été champions de France en 2019. »

 

-Que retenez-vous de votre carrière en tant que joueur ?

Enver Ramovic : « J’ai arrêté de jouer en 2007 pour me consacrer au métier de coach. Je pense laisser une bonne carrière de joueur derrière moi. J’ai fait deux campagnes en équipe de France, en 2000 et 2001, où j’ai pu participer aux stages de préparation. J’en garde un bon souvenir. »

 

-Quels sont vos objectifs pour le Centre de Formation des Grizzlys Catalans ?

-Enver Ramovic : « D’abord, j’aimerais remercier les Grizzlys Catalans pour l’opportunité qu’ils m’offrent. Je suis très excité par le projet. Je vous le disais, je suis fidèle lorsque je m’engage dans un club. J’aimerais vraiment participer à l’évolution du club, qui évolue très vite d’ailleurs. Le projet est tout neuf, ce qui me plaît particulièrement. Je pourrai apporter mon expérience.

Pour les jeunes, le projet est vraiment bien. Ils peuvent s’engager personnellement sur un parcours d’excellence. Ils vont y comprendre les exigences du monde professionnel. Je suis très motivé pour cette nouvelle aventure. »