Festival de Musique sacrée/ Méditerranée plurielle : dialogue à deux voix avec Gwenaëlle Guerlavais et Tania Heidsieck

Le CML (Centre Méditerranéen de Littérature) invite dans le cadre du festival de Musique sacrée, ce samedi 20 avril à 11h à la chapelle basse du couvent des minimes, deux écrivaines impliquées dans le dialogue entre juifs, chrétiens et musulmans de Méditerranée.

Dédiée à la tolérance et au dialogue interculturel, cette rencontre entre Gwenaëlle Guerlavais et Tania Heidsieck croisera les fondements communs des cultures plurielles de la Méditerranée. A travers leurs réflexions, elles n’ont de cesse de réunir dans une alliance sacrée et universelle les hommes et les femmes de la diversité. Les auteurs présenteront leurs ouvrages respectifs ; Gwenaëlle Guerlavais « Frères amis » (L’Harmattan) et Tania Heidsieck « Au nom du Père et des fils »( Erick Bonnier) .

Formée à l’ESJ de Lille, Gwenaëlle Guerlavais a été journaliste pendant près de dix ans pour des médias nationaux (dont La Croix) et régionaux. Depuis 2016, elle s’est lancée dans l’écriture de livres sur des sujets de société et sur sa région, l’Occitanie.

Près de Bordeaux, l’imam Doua et le rabbin Lévi ont entrepris de lutter contre l’inculture religieuse et de renouer le dialogue entre leurs communautés. Ensemble, depuis cinq ans, ces hommes de foi et de terrain rencontrent des jeunes dans les collèges et lycées, visitent des prisonniers, organisent des cafés théologiques et des prières communes pour désamorcer les conflits. Dans Frères Amis, ils reviennent sur leur parcours atypique, les fondements de leur foi, leurs lois, sans éluder les sujets d’actualité. Leur but : éclairer, avec des mots simples, la réflexion de chacun et faire que juifs et musulmans ne tombent pas dans le piège tendu par les terroristes.

Une symphonie biblique et coranique

Tania Heidsieck est pianiste concertiste. Au retour de tournées effectuées, durant les années 1970-80, dans les pays d’au-delà du « Rideau de fer », ainsi qu’en Amérique latine, elle prit conscience de la tragédie vécue par « l’Église en détresse ». Son engagement dans le dialogue interculturel et interreligieux date de cette époque où, à l’instigation du Père Yves Congar notamment, elle publia divers essais sur le sujet.

Sa rencontre avec l’écrivain et traducteur André Chouraqui en 1979 fut déterminante. Elle déboucha sur une collaboration de plus de 20 années autour de l’exégèse des Trois Textes fondateurs, dont André Chouraqui fut le traducteur et le commentateur.

« Au nom du Père et des fils » est un livre original, percutant. Dans un va-et-vient permanent de versets bibliques, évangéliques et coraniques, l’auteur traite de l’origine des trois monothéismes et de leur filiation commune, leur « code génétique » commun.

Entrée libre.