Mardi 17 mai – 19h10

 

Total Recall

Paul VERHOEVEN, USA, 1990, 1h53

2048. Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille…

Total Recall, adapté d’une nouvelle de Philip K. Dick, décrit un univers en perdition où le voyage peut être remplacé par l’implantation d’un souvenir de voyage. Où réalité virtuelle remplace réalité. Et dans cet exercice de paranoïa parfait, le personnage incarné par Arnold Schwarzenegger perd non seulement ses repères avec la réalité, mais aussi avec lui-même.

Sc. : Ronald Shusett, Dan O’Bannon et Gary Goldman, d’après « Souvenirs à vendre » de Philip K. Dick ; Image : Jost Vacano ; Musique : Jerry Goldsmith
Int : Arnold Schwarzenegger, Rachel Ticotin, Sharon Stone, Ronny Cox, Michael Ironside…

 

Jeudi 19 mai – 19h10

Spetters

Paul VERHOEVEN, Pays-Bas, 1980, 2h

Trois copains fous de motocross veulent à tout prix devenir les vedettes de ce sport, à l’image de leur héros, le champion Gerrit. Mais ils vont croiser le chemin d’une voluptueuse vendeuse de frites et les choses vont évoluer un peu différemment…

À la fois agressif et désillusionné, le film fît scandale lors de sa sortie en salles. Pourtant, grâce à une mise en scène magnifiée par une sublime photographie, Spetters s’essaye à démontrer que le véritable amour n’est rien d’autre que l’amour romantique, par delà les classes sociales et les consensus.

– « Je voulais aller au-delà de ce qui était “normal ”, de ce qu’on voit d’habitude à l’écran. Je voulais montrer les choses vraies, mais généralement laissées de côté. J’avais envie de dire : “Si c’est vrai, je le filme et je le filme comme ça se fait. Je ne ferai pas d’ellipses et je ne filmerai pas de manière à ce qu’on ne voie rien, genre dans le noir ou la pénombre. Je filmerai tel quel (…) La vie réelle, quoi. » (Paul Verhoeven).