Le Cercle algérianiste de Perpignan communique :

 

« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »

Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Dihia (c’était elle) possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…

C’est à travers des faits réels, des visions pleines de couleur, de vérité et de vie, que José Castano –en s’appuyant sur les travaux d’éminents historiens tels que Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais- retrace l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

Aujourd’hui, l’épopée de la Kahéna est encore fréquemment le sujet des poèmes que psalmodient les rhapsodes indigènes dans les villages berbères. Une gloire, un vague nimbe, une auréole à peine esquissée flottent au-dessus de sa tête et les Aurésiens gardent au cÅ“ur son souvenir parce qu’elle est leur passé, parce qu’elle est et demeurera pour des siècles encore leur kahéna et qu’elle cesserait d’exister s’ils cessaient d’y penser et de l’aimer”.

 

 

Cette conférence organisée par le Cercle algérianiste de Perpignan sera donnée par José Castano, Samedi 29 février – 14h 30 – à l’hôtel « Mas des Arcades » – 840, Avenue d’Espagne – Perpignan – Entrée libre.

Un apéritif-déjeuner à 11h 30 (facultatif) précèdera, sur place, la conférence. Contact, renseignements et inscriptions : E-mail : cercle-algerianiste.perpignan@orange.fr ou martine.azorin@sfr.fr ou par téléphone en appelant le 04 68 35 51 09 ou le 04 68 39 84 03 (Renseignements repas facultatif).

-11h 30 / Apéro & déjeuner / Verre de l’amitié (anisette, jus de fruit, muscat, amuse-bouche). Déjeuner : tarte Tatin aux endives et beurre salé, foie frais poêlé de canard et jus aux lardons, émincé de boeuf, sauce aux morilles, légumes de saison et pomme de terre ou poisson du jour. Assiette de Manchego, confiture de figues et mesclun de salade ou assiette de desserts (glace touron et vanille, crème anglaise, éclats de touron et tuiles aux amandes). Vins blanc, rouge, rosé, et café compris. Participation : 30€ par personne pour les adhérents, 32€ / pers. pour les non-adhérents.

Inscription avant le 25 février : à adresser à Cercle algérianiste des P-O, 1 rue Général Derroja, 66000 Perpignan accompagnée d’un chèque du montant de votre participation, libellé à l’ordre de Cercle algérianiste des P-O.

Renseignements : 04 68 35 51 09 (mardis et mercredis après-midi, ou laisser un message sur le répondeur).