Avant – depuis Paris – d’évoquer la possibilité d’un nouveau confinement pour stopper l’épidémie de coronavirus, à défaut de mettre les moyens nécessaires pour l’enrayer, il serait utile que les autorités locales se bougent pour faire respecter les restrictions en cours.

Les dernières vacances scolaires (février) ont vu affluer de toutes parts sur le sol roussillonnais des familles entières démasquées, venues souvent des régions les plus infectées par le COVID-19 et ses variants. Sur le littoral, les stations balnéaires ont enregistré des affluences record au-delà de l’horaire autorisé par le couvre-feu, sans l’ombre d’un képi à l’horizon ne serait-ce que pour un simple rappel à la loi. C’est incompréhensible.

Le département des P-O en général, l’hôpital de Perpignan en particulier, sont en train de payer sévèrement ce “je-m’en-foutisme” des autorités locales en charge de l’application des lois et qui visiblement en ont rien à battre !

Dans certaines municipalités, sous le manteau, on admet “laisser faire” parce que on reconnaît “un manque d’effectifs disponibles” pour aller contrôler la situation sur le terrain. Un aveu de faiblesse inquiétant qui se traduit par des rodéos nocturnes – à deux ou quatre roues – dans certaines communes, en toute impunité. Il suffit de se connecter sur les réseaux sociaux pour s’en délecter… Hallucinant !

 

A Argelès-plage, en plein mois de mars, malgré le couvre-feu, un ou plusieurs individus ont organisé des “barbecues” nocturnes en flambant une dizaine de véhicules sur plusieurs nuits…

L’approche à grands pas des vacances scolaires de Pâques a de quoi inquiéter sérieusement. Les locations saisonnières incontrôlées nous promettent un tsunami COVID and C°. Et ce d’autant plus que, sur les réseaux sociaux, des groupes ne se gênent pas pour faire des P-O “une destination festive remarquable (…)”.  Z l’inverse, pour éviter toute contagion, on voit désormais des personnes âgées habitant les P-O à l’année, respectueuses elles des règles, se barricader à leur domicile.

L.M.