(Communiqué)

 

La loi « Sécurité globale », loi d’insécurité démocratique, partiellement censurée

 

 

“L’AGAUREPS-Prométhée se félicite de la décision du Conseil constitutionnel qui a censuré, en totalité ou en partie, 7 articles sur 22 de la loi « Sécurité globale »

 

C’est un premier pas, qui montre clairement que cette loi de circonstance comporte de nombreuses dispositions liberticides comme le revendiquaient de manière argumentée les nombreux opposants. Parmi les articles retoqués par le Conseil constitutionnel, citons celui qui aurait permis d’installer des dispositifs de vidéoprotection dans les cellules de garde-à-vue et dans les centres de rétention administrative, celui sur la surveillance par drones, celui portant sur les caméras embarquées, ou encore celui visant à étendre les pouvoirs des policiers municipaux.

Un premier pas certes encourageant, mais qui cependant en appelle d’autres. Car c’est l’esprit même de cette loi et l’entièreté des dispositions liberticides qui doivent être supprimés. La mobilisation et la vigilance doivent se poursuivre avec détermination, qui plus est dans ce contexte inquiétant de remise en cause continue des droits et libertés porté par un vent mauvais véhiculant des effluves nauséabondes.

L’AGAUREPS-Prométhée réaffirme l’objectif d’abrogation totale et sans conditions de cette « loi d’insécurité démocratique » incompatible avec les principes républicains”.

 

Francis Daspe, Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée

 

Lors de la manif du 30 janvier 2021 à Perpignan contre la loi “Sécurité globale”.