La préfecture des Pyrénées-Orientales à Perpignan communique :

 

“COVID 19 – Soutien aux secteurs de l’hôtellerie et de la restauration des Pyrénées-Orientales

 

Face à la crise sanitaire et ses conséquences sur l’économie des Pyrénées-Orientales, l’ensemble des acteurs, publics comme privés, s’organisent pour accompagner les entreprises et les salariés. Deux réunions ont été organisées en cette fin de semaine par Kévin MAZOYER, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Orientales, pour évoquer spécifiquement les problématiques des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, en présence de Hermeline MALHERBE, présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de Agnès LANGEVINE, vice-présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, des représentants de la profession, des organisations patronales et des services de l’État.
Ces audioconférences ont permis de faire le point sur les dispositifs d’accompagnement des entreprises en difficulté et sur la préparation de la réouverture des établissements, lorsqu’elle aura fait l’objet d’une décision au plan national.
De nombreux établissements ont eu recours au chômage partiel. S’agissant du secteur de la restauration, la DIRECCTE a précisé que le calcul de l’enveloppe prévue pour chaque établissement s’effectuait sur la base d’un temps de travail hebdomadaire de 39 heures.
La DDFIP a présenté pour sa part le fonds de solidarité en faveur des petites et micro-entreprises, ainsi que des travailleurs indépendants, géré à la fois par l’État et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, auquel les établissements publics de coopération intercommunale vont pouvoir s’associer. La Banque de France a rappelé le dispositif des prêts garantis par l’État. Les entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration ont déjà commencé de recourir à ces dispositifs sans difficulté recensée.
Les URSSAF ont par ailleurs présenté la nouvelle aide aux travailleurs indépendants (artisans et commerçants), pour un maximum de 1 250 euros et qui sera versée début mai.
Tous les représentants de la profession ont exprimé, pour leur part, leur volonté de reprendre leur activité dès que possible et de mettre en avant leur savoir-faire dans l’accueil du public. Cette réouverture nécessitera une capacité à s’adapter aux nouvelles exigences sanitaires, en cours de définition. D’ores et déjà, les acteurs locaux ont affiché leur ferme intention de prendre des initiatives pour accomplir toutes les diligences nécessaires. Les services de l’État et la médecine du travail ont indiqué qu’ils prendraient toute leur place dans l’accompagnement des entreprises en ce sens”.