Alors que la 1re vague COVID-19 (coronavirus) avait plus ou moins épargné notre département, la 2e vague s’annonce particulièrement meurtrière pour les Pyrénées-Orientales

 

Le nombre de décès lié à cette pandémie est passé d’une trentaine à la fin de l’été à aujourd’hui près d’une  centaine. Et encore, il ne s’agit là que des personnes décédées à l’hôpital (de Perpignan, en l’occurrence) et recensées par l’Agence Régionale de Santé (l’ARS).

En effet, la situation serait encore plus préoccupante dans certains EHPAD* des P-O. Rien que la semaine dernière, une maison de retraite située dans la 4e circonscription a vu 4 de ses 78 pensionnaires mourir du COVID-19.

Le brassage de population qui a eu lieu pendant les deux semaines des vacances scolaires de Toussaint, et qui a amené sous le soleil du Roussillon nombre de vacanciers en provenance de régions particulièrement infectées par le coronavirus, laisse craindre le pire à venir d’ici la fin de ce mois de novembre.

Cette 2e vague meurtrière pourrait durer jusqu’au début de l’année prochaine.

Les faits sont là pour dresser un simple constat : pour ce qui est de notre région la propagation du virus est inédite par son ampleur, si on la compare avec la 1re vague.

Avec aujourd’hui 1,6 million de contaminations confirmées, c’est désormais officiel : la France est le pays européen qui a été touché le plus durement par l’épidémie. Les services de Santé ont enregistré 58 000 nouveaux cas sur les dernières vingt-quatre heures et 385 personnes seraient décédées dans les hôpitaux.

 

L.M.

 

*EHPAD = Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes.