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Agression de Salman Rushdie : poignardé au cou, l’auteur des “Versets sataniques” est “vivant” et reçoit les “soins dont il a besoin”
(Franceinfo)
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France Info.- L’écrivain britannique, cible d’une fatwa lancée par l’ayatollah iranien Rouhollah Khomeini en 1989, s’apprêtait à donner une conférence, hier vendredi, à la Chautauqua Institution, un centre culturel, dans l’Etat de New York (USA).
L’écrivain britannique d’origine indienne Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques, a été attaqué alors qu’il devait donner une conférence, vendredi 12 août, devant la Chautauqua Institution, dans l’Etat de New York, aux Etats-Unis. L’écrivain a reçu “un coup de couteau au cou et a été héliporté vers un hôpital de la région”, a annoncé la police de l’Etat de New York (en anglais). Il est “vivant” et “reçoit les soins dont il a besoin”, a affirmé la gouverneure de New York, Kathy Hochul, citée par l’agence de presse américaine AP (en anglais).

Concernant les circonstances de l’incident, le suspect est monté sur la scène où intervenait l’écrivain britannique. Il l’a “poignardé au moins une fois au cou” et “au moins une fois à l’abdomen”, a précisé la police de l’Etat de New York lors d’une conférence de presse donnée à 17H (heure locale, 23H en France).

 

Un suspect arrêté
Elle a également affirmé que des spectateurs assistant à l’événement où était présent l’écrivain sont intervenus pour tenter de maîtriser le suspect, un jeune homme de 24 ans, originaire du New Jersey. “Nous pensons que l’agresseur” a agi “seul”, a affirmé lors d’un point-presse un responsable de la police, qui a précisé qu’il était “encore trop tôt pour indiquer les motivations de cet acte.”

Le suspect, accusé d’avoir attaqué l’écrivain, a été arrêté par un membre des forces de l’ordre qui assistait à la conférence. La personne qui animait le débat auquel participait Salman Rushdie a été “légèrement blessée à la tête”, toujours selon les autorités.

L’auteur est depuis 1989 la cible d’une fatwa lancée par l’ayatollah iranien Rouhollah Khomeini, un an après la publication de son livre Les Versets sataniques, considéré comme blasphématoire par les autorités iraniennes et de nombreux musulmans.