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Pour que la recherche bénéficie à tous

Montpellier, le 13/05/2014

 

Du 2 au 8 juin 2014, la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) organise ses Journées nationales pour sensibiliser les Français à la nécessité de soutenir la recherche médicale, afin qu’elle bénéficie à TOUS les malades. Les sommes collectées pendant ces Journées seront attribuées aux recherches les plus innovantes et les plus prometteuses, dans tous les domaines de la santé.

  • Montpellier se classe parmi les villes françaises les plus dynamiques dans le secteur de la recherche médicale. Grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation pour la Recherche Médicale y est engagée depuis longtemps. Pour preuve, 98 projets de recherche ont été sélectionnés ces trois dernières années dans votre ville, et financés pour un montant total de 9 824 197 euros.
  • A Montpellier, la Fondation pour la Recherche Médicale finance des projets de recherche dans des domaines aussi variés que la cancérologie, la neurologie et les maladies infectieuses. La FRM a à cÅ“ur que la recherche médicale qui se développe dans la ville puisse profiter au plus grand nombre.
  • En 2013, Montpellier se classe parmi les 10 pôles de recherche les plus soutenus par la Fondation.Et les montants attribués par la Fondation sont en hausse, passant de 3 356 638 euros en 2012 à 4 008 024 euros en 2013.
  • Soucieuse de promouvoir la recherche à Montpellier, la FRM intensifie ses actions grâce à son Comité régional Languedoc-Roussillon présidé par Sophie Fages. Exclusivement composé de bénévoles, le Comité relaie les actions de la Fondation et intervient localement pour mieux la faire connaître.

 

Comment faire un don ? :

  • Par téléphone au 0 811 120 120 (Prix d’un appel local) dès le 19 mai.
  • Par courrier, en envoyant un chèque à la Fondation pour la Recherche Médicale, Comité Languedoc Roussillon : 3 allée des acacias, 34 160 Beaulieu.
  • Par internet, en allant sur le site : www.frm.org.

 

Des Journées essentielles pour les chercheurs

La Fondation pour la Recherche Médicale est la seule organisation à combattre toutes les maladies : cancers, maladies neurologiques, maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses, maladies rares… Elle est également, de fait, très impliquée dans le développement de recherches transversales bénéficiant à la lutte contre plusieurs maladies. Enfin, depuis 3 ans, elle porte un effort particulier sur l’interdisciplinarité, encourageant le travail des biologistes avec des chercheurs d’autres disciplines (chimistes mathématiciens, physiciens, informaticiens…), afin de favoriser l’émergence d’innovations thérapeutiques.

La Fondation pour la Recherche Médicale reçoit chaque année, en moyenne 1 500 nouvelles demandes de financement de la part des équipes de recherche françaises. Pour répondre aux besoins exprimés par ces chercheurs, tout en ayant soin de ne retenir que les meilleurs projets de recherche, soit 30% à 35% des projets, 35 à 40 millions d’euros lui sont nécessaires.

Les Journées de la Fondation pour la Recherche Médicale revêtent une importance d’autant plus grande que les fonds publics sont en baisse. Ainsi le budget de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) baisse depuis 2008. En 2014 il sera amputé de 81,5 millions d’euros par rapport à 2013, soit une baisse de 11,8%. Même tendance du côté de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) qui a vu son budget passer de 53,3 millions d’euros en 2010 à 44 millions d’euros en 2012.

Les Montpelliérains, très engagés dans la lutte contre toutes les maladies

Les Journées de la Fondation pour la Recherche Médicale répondent aux attentes des donateurs, qui sont nombreux à exprimer leur difficulté à choisir, considérant que chaque maladie doit être combattue. Et cela même s’ils ont eux-mêmes été touchés de près par une pathologie spécifique.

Au cours de ces 3 dernières années (2011 à 2013), les habitants de Montpellier et son département se sont montrés très généreux envers la FRM en lui adressant 21 448 dons, soit un montant total de 832 801 €.

Ils ont également exprimé leur volonté de soutenir la recherche pour qu’elle bénéficie au plus grand nombre. Ainsi en 2013, 85 % de leurs dons à la FRM étaient « généralistes » c’est à dire non ciblés sur une pathologie particulière.

A MONTPELLIER, la FRM combat de nombreuses maladies

A Montpellier, la Fondation pour la Recherche Médicale finance des projets de recherche dans de nombreux domaines. Pour preuve, l’engagement de la FRM dans votre ville ces trois dernières années, concerne des dizaines de maladies différentes.

A Montpellier, la FRM finance des équipes de recherche remarquables

« Amorçage de jeunes équipes » : la Fondation permet à de jeunes chercheurs, de dimension internationale, français ou étrangers, de monter leur propre équipe de recherche en France grâce à une aide de 300 000 € sur deux années. Deux chercheurs viennent de s’installer à Montpellier.

André Pèlegrin, directeur de l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM), s’exprime sur le programme « Amorçage de jeunes équipes » de la Fondation pour la Recherche Médicale qui a permis à Bijan Sobhian, chercheur autrichien de haut niveau de rejoindre le Centre pour mettre en place et animer une nouvelle équipe de recherche.

« L’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier est né en 2008 avec l’idée d’allier recherche fondamentale et applications thérapeutiques. C’est dans cet esprit que nous avons lancé un recrutement au niveau international : nous cherchions des candidats se distinguant bien sûr pour leur excellence scientifique, mais également capables d’allier ces deux aspects.

Au terme d’une sélection menée par des membres du laboratoire et par un comité de scientifiques étrangers, Bijan Sobhian nous est apparu comme le meilleur candidat. Son expérience au sein de l’école Médicale d’Harvard à Boston lui a permis d’acquérir une solide expertise en biologie moléculaire, et plus particulièrement dans les mécanismes mis en œuvre par la cellule en réponse aux dommages à l’ADN, sujet qui sera exploré par son équipe. Cette thématique, non développée jusqu’à présent au sein de l’Institut, vise à améliorer les techniques utilisées en radiothérapies et à mieux comprendre les différences de radiosensibilité entre les patients. Etendre nos connaissances dans ce domaine pourrait conduire à la découverte d’éléments prédictifs permettant un traitement personnalisé du cancer, mieux adapté aux malades.

Le programme « Amorçage de jeunes équipes » de la Fondation pour la Recherche Médicale est très important pour des Instituts comme le nôtre car il permet d’apporter un package de départ indispensable pour la création d’une équipe complète. Cette sélection constitue également un élément très intéressant pour le chercheur qui le crédibilise pour obtenir des financements ultérieurs. Un véritable plus pour son parcours ».

Anne Debant, directrice du Centre de Recherche en Biochimie Macromoléculaire-CNRS de Montpellier, s’exprime sur le programme « Amorçage de jeunes équipes » de la Fondation pour la Recherche Médicale qui a permis à Dimitris Liakopoulos, chercheur grec de haut niveau, de rejoindre le Centre pour mettre en place et animer une nouvelle équipe de recherche.

« Le Centre de Recherche en Biochimie Macromoléculaire de Montpellier a pour principale expertise la biologie cellulaire et moléculaire, en vue d’étudier plusieurs processus qui régissent la vie de la cellule : multiplication, mobilité et migration. Pour observer ces mécanismes, nous possédons au sein de notre structure une plateforme d’imagerie de haut niveau.

Nous avons lancé un recrutement international et, sur plus de 100 candidatures reçues, celle de Dimitris Liakopoulos a été retenue par notre conseil scientifique. Le chercheur maîtrise parfaitement les techniques d’imagerie cellulaire utilisées au sein de notre laboratoire, et possède déjà une expérience de conduite d’équipe en Allemagne, à l’université d’Heildeberg.

De plus, son projet de recherche est en totale adéquation avec ceux qui sont développés au sein de notre structure. Dimitris travaille sur les mécanismes moléculaires régissant la division cellulaire, en se concentrant sur les protéines qui constituent le cytosquelette, c’est-à-dire les composants de la charpente des cellules. Ces processus sont très souvent dérégulés et contribuent à l’apparition des cancers. Ainsi, améliorer les connaissances sur ces mécanismes moléculaires associés au cytosquelette au cours de la division cellulaire pourrait à terme permettre de trouver de nouvelles cibles et de développer des thérapies originales contre la maladie. L’arrivée de Dimitris Liakopoulos constitue donc un véritable renfort pour notre laboratoire.

Le programme « Amorçage de jeunes équipes » de la Fondation pour la Recherche Médicale est un programme important, car il est assez souple et permet de recruter des chercheurs qui ne sont pas forcément éligibles à d’autres aides. De plus, outre l’apport d’une enveloppe conséquente au candidat pour créer son équipe, ce programme permet de lui apposer un « label FRM » qui est un gage d’excellence et pourra favoriser les développements ultérieurs de son équipe ».

 

La FRM, 67 ans d’engagement au service de notre santé

Depuis 67 ans, la Fondation pour la Recherche Médicale concourt au développement d’une recherche médicale française innovante et pionnière, porteuse de progrès médicaux pour tous.

Totalement indépendante et reconnue d’utilité publique, elle agit grâce à la seule générosité de ses donateurs.

Chiffres clés

En moyenne chaque année, grâce aux donateurs de la FRM…

  • 400 à 450 nouvelles recherches se développent.
  • 750 recherches sont financées (nouvelles recherches et recherches en cours de financement).
  • 35 à 40 millions d’€ sont consacrés à la recherche médicale.
  • L’engagement de la FRM concerne plus de 150 maladies différentes.

La FRM soutient les meilleures recherches

La Fondation a mis en place des procédures de sélection grâce auxquelles elle ne finance que des projets très innovants et très prometteurs en termes de santé publique.

Les demandes des chercheurs, adressées en réponse aux appels à projets lancés par la FRM auprès de tous les laboratoires de recherche publique français, sont examinées et évaluées par le Conseil scientifique de la Fondation en prenant en compte trois critères :

  • La qualité du projet développé : il doit être porteur de progrès médicaux majeurs.
  • L’excellence du chercheur et de l’équipe conduisant le projet.
  • Le caractère innovant du projet ; celui-ci doit apporter une vraie valeur ajoutée au domaine de recherche concerné.

A Montpellier, la FRM est représentée par :

Sophie Fages, présidente du Comité Languedoc-Roussillon de la Fondation pour la Recherche Médicale (Tél : 06 26 05 21 41 ; languedocroussillon@comite.frm.org).

Elle pourra vous présenter la Fondation, son organisation, l’impact de son action à Montpellier.

Dans le cadre des Journées de la Fondation pour la Recherche Médicale 2014, ce Comité organise une remise des Prix le 3 juin. Une manifestation réservée aux partenaires et donateurs du Comité. Invitations Presse disponibles sur demande.

Claude Sardet*, actuel membre du Conseil scientifique de la FRM et Catherine Braun-Breton** ancienne membre de ce même Conseil pourront vous présenter :

  • La diversité des travaux menés par les chercheurs soutenus par la FRM, dans tous les domaines de la médecine.
  • Les besoins des chercheurs et la valeur ajoutée apportée par la FRM aux chercheurs.
  • Des exemples concrets de recherches importantes qui ont été menées à Montpellier.

* Claude Sardet est Directeur de recherche CNRS et Directeur de l’équipe « Cycle Cellulaire, Transcription, Chromatine et Cancer » à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (UMR5535). Le chercheur étudie des protéines qui, en agissant sur l’ADN, la molécule support de l’information génétique, régissent la vie de la cellule et favorisent sa multiplication, sa spécialisation ou sa mort. Leurs dysfonctionnements peuvent être à l’origine de cancers.

**Catherine Braun-Breton est une ancienne membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale, Professeur des Universités, Directrice du laboratoire « Dynamique des Interactions Membranaires Normales et Pathologiques » (UMR5235) et co-responsable de l’équipe « Biogenèse membranaire et interactions avec la cellule hôte chez Plasmodium et Toxoplasma ». Ses travaux portent sur les infections liées au parasite Plasmodium falciparum, l’agent responsable du paludisme. Ils consistent à mieux caractériser les changements que le parasite entraîne dans les cellules infectées, les globules rouges, afin de développer des stratégies thérapeutiques adaptées.