Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, était ce mardi 3 novembre à Montpellier : “J’étais aujourd’hui à Montpellier pour défendre l’arrêté de la mairie de Perpignan concernant l’ouverture du petit commerce du centre-ville mais aussi de l’ensemble du territoire de notre ville. J’ai fait auprès du juge, la démonstration qu’il y avait une inégalité majeure entre les décisions prisent par le gouvernement et la réalité que subissent un certain nombre de nos concitoyens”.
Pour le maire de Perpignan “le premier sujet est la gravité sanitaire de la situation. Il ne faut pas la sous-estimer. Et le gouvernement a raison d’insister sur la dangerosité du virus et sur les mesures qui ont été prises en matière de gestes barrières, gel hydroalcoolique et de port du masque. C’est important ! Mais parallèlement à cela, il faut aussi respecter ceux qui travail. Et entre ceux qui sont autorisés à le faire et ceux qui ne le sont pas, de ce point de vue là, il y a une rupture du principe d’égalité. C’est entre les uns et les autres que le juge doit trancher. C’est pour cela que je suis venu défendre aujourd’hui, comme le maire de Béziers et comme d’autres maires partout en France, nos concitoyens, nos centre-ville et nos commerces”.
Et Louis Aliot d’exprimer devant les journalistes à sa sortie du tribunal administratif de Montpellier : “Nous pouvons, de manière raisonnable à la fois préserver l’état d’urgence sanitaire et les principes de précaution misent en place par le gouvernement et défendre l’économie locale car la proximité est l’un des éléments clés de défense de notre ville. J’ajoute que nos voisins catalans, par le biais du gouvernement de Catalogne, ont décidé d’ouvrir les petits commerces et les grandes surfaces de moins de 800 m² et ont interdit toutes autres ouvertures. C’est une autre philosophie et cela a été fait pour des mesures sanitaires et pour des questions économiques. Nous ne demandons pas d’interdiction mais simplement une équité de traitement. C’est pour cela que nous défendons la liberté de commercer”.