Lamentable : toute la journée du 1er de l’An, hier, les chaînes de télévision françaises nous ont assommé d’images relatant cette rave-party illégale de Lieuron (en Bretagne), tandis qu’une poignée de gendarmes assistaient au scandale glorieusement affiché en spectateurs impuissants ! Aujourd’hui, il n’y a donc plus aucune raison de laisser les cinéma, théâtres et autres lieux de Culture fermés (Capture d’écran chaîne de télévision CNews)

 

 

 

Une rave party du Nouvel An rassemble quelque 2 500 personnes dans un hangar de Lieuron en Ille-et-Vilaine, commune d’à peine 800 habitants, en plein contexte de crise sanitaire liée au Covid-19
Emmanuel Berthier, préfet de la région Bretagne, a appelé ce hier soir sur BFMTV les quelque 2 500 participants à la rave party à “quitter sans délai cette manifestation illégale” et à “appliquer strictement les consignes sanitaires (…) en se considérant comme cas contacts potentiels”.

Au micro de BFMTV, le préfet s’est dit “choqué” que certaines personnes revendiquent le fait d’avoir pris des risques en se rendant à cette soirée clandestine, malgré le contexte sanitaire lié au coronavirus (COVID-19) et malgré le couvre-feu imposé entre 20h et 6h. Selon lui, “les raveurs ont fait preuve d’irresponsabilité, mettent en danger leur vie et leur santé”… et celle des autres à partir de maintenant !!!

Ce Préfet de Bretagne doit évidemment être démis de ses fonctions, car dans la chaîne des responsabilités hiérarchiques où son commandement est essentiel, Emmanuel Berthier a fait preuve d’un manquement d’une extrême gravité. Lieuron, c’est l’image désastreuse que retiendront désormais les médias et l’opinion publique pour le passage du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021.

L’Etat a failli grandement dans sa mission de sécurité et de protection de la population en ne prenant pas les mesures et les sanctions qui auraient dû l’être dès la mise en place et l’organisation de cette rave-party sauvage, tandis que le Gouvernement Castex imposait partout en France le couvre-feu pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Tous les participants auraient dû être encerclés, empêchés de sortir du “cluster” annoncé, verbalisés et convoqués devant un tribunal. Au lieu de cela, les autorités locales et nationales ont laissé faire.

Si dans un pays de 68 millions d’habitants on n’est pas capable d’envoyer l’armée pour contenir 2 500 fêtards clandestins, alors c’est la fin des haricots. Le ministre de l’Intérieur et le préfet de Bretagne doivent dès à présent tirer toutes les conséquences de leur scandaleuse et ahurissante inaction.

 

L.M.