(Communiqué)

 

La candidate RN sur la 4e circonscription, Michèle Martinez, et une partie de son équipe de campagne attablées place République, dans le centre historique du village d’Argelès-sur-Mer où, tous les mercredis et samedis matins, été comme hiver et printemps comme automne, s’installent les marchands des quatre saisons. Au menu : rencontres, discussions… et tapas, un grand classique incontournable

Ce mercredi 15 juin 2022, en matinée, la candidate Michèle Martinez arpente les rues du village d’Argelès-sur-Mer

 

C’est en privilégiant une présence visible sur tous les marchés de la 4e circonscription – Argelès-sur-Mer, Banyuls-sur-Mer, Céret, Collioure, Port-Vendres, Thuir… – que la candidate du Rassemblement National (RN), Michèle Martinez, arrivée nettement en tête au soir du 1er tour des législatives, dimanche dernier, a décidé d’aller à la rencontre des électrices et des électeurs : “Les marchés de plein vent constituent des liens sociaux essentiels, vitaux. Ils sont peut-être les derniers lieux où souffle encore un art du bien vivre. Et c’est intergénérationnel. Ils nous permettent de renouer avec nos terroirs, d’avoir l’envie de tout goûter des productions issues du territoire, de garder le lien avec la campagne, la mer, la montagne, Dame Nature !… Sur les marchés, entre étals et terrasses de café, chacun se lâche à sa manière, parce que l’ambiance est réelle, sincère”.

Et ce climat lui va à merveille, à Michèle Martinez. Elle va à la rencontre des gens, de tout le monde, distribuer sa profession de foi, passionnée et passionnante. Et peu importe si elle se prend un vent : “Cela ne sera jamais aussi fort, aussi puissant qu’un coup de tramontane”, ironise-t-elle, “mais dans l’ensemble ça n’arrive pas, en tout cas cela ne m’est pas encore arrivée. C’est une campagne sans animosité”.

Les commerçants, sédentaires ou pas, acceptent son prospectus. D’entrée, elle dit qui elle est, sous quelles couleurs (politiques) elle navigue, et ce qu’elle fera si elle est élue.

Entre deux discussions, elle en profite pour faire des emplettes, son marché. Au comptoir du Vin/ 20, une ch’timi installée à Argelès-plage pour une retraite heureuse lui demande des nouvelles de Marine Le Pen : “Elle va très bien, merci ! Elle compte d’ailleurs sur vous afin que vous votiez pour moi dimanche…”. “Le bulletin est déjà dans l’enveloppe, ne vous inquiétez pas ! A 84 ans, deux précautions valent mieux qu’une, j’ai déjà assuré pour dimanche !”, lui répond la chti en l’embrassant comme du bon pain.

Au comptoir, à l’heure apéritive, Michèle Martinez commande un Byrrh (qu’elle allège avec de l’Indian Tonic son cocktail préféré) : c’est son clin d’oeil à son adversaire du 2e tour, le candidat-député sortant Sébastien Cazenove (Ensemble/ LaREM), originaire de Thuir, berceau du célèbre grand quinquina créé en 1886 par les frères Pallade et Simon Violet, des drapiers ambulants.

“Voyez, l’Histoire nous ramène toujours sur les marchés. Entre les stands et les cabas à roulettes, entre les maraîchers stars et les badauds, c’est une attraction permanente. Il ne manque plus que le crieur public d’autrefois, avec son tambour et sa trompette ; mais ça c’était avant”, plaisante-t-elle.

Allez, c’est le moment de repartir en campagne, d’aller tracter, d’aller porter “sa bonne parole” pour séduire un maximum d’électrices et d’électeurs en nouant la conversation. Michèle Martinez ne chôme pas, elle reconnait que l’exercice lui plait : “L’ambiance est plutôt bon enfant. Aller à la rencontre des gens, c’est toujours très enrichissant”.

 

Byrrh, ballon de rugby… une scène de comptoir emblématique et surtout très réaliste sans la 4e circonscription

Dans les rues du village d’Argelès-sur-Mer : le contexte lui est plutôt favorable.