De source généralement bien informée, nous apprenons qu’Alain Ferrand, 62 ans, dynamique et sémillant maire* du Barcarès (environ 6 000 habitants) et 1er vice-président de la communauté urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), a été écroué ce mardi 24 janvier 2022, en fin d’après-midi, pour, entr’autre, ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire

 

Interpellé dans sa mairie, il aurait d’abord été placé en garde à vue à Perpignan, puis écroué à la Maison d’Arrêt de la ville avant, selon des sources officieuses mais concordantes, d’être transféré incessamment sous peu à la prison des Baumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône), la métropole phocéenne où, rappelons-le, il avait déjà été entendu l’année dernière, au mois de mai, dans le cadre d’une procédure “pour extorsion de fonds en bande organisée (…)”, rien que ça !

Rappelons qu’Alain Ferrand, marié et père de deux enfants, suite à cette procédure toujours en cours, devait se tenir l’écart de ses entreprises et sociétés, et ne pas mettre les pieds dans ni dans sa commune ni dans le département des P-O.

On se souvient qu’un contrôle judiciaire strict l’avait empêché de faire campagne dans le cadre des élections départementales, en juin 2021, sur le canton 4 des P-O, intitulé La Côte Salanquaise.

Plus tard, le magistrat instructeur en charge de son dossier judiciaire l’avait autorisé en venir en mairie du Barcarès, un jour par semaine (le mardi), pour expédier les affaires courantes ; ainsi qu’un jour par semaine (le vendredi) dans la métropole Perpignan-Méditerranée (PMM) en sa qualité de 1er vice-président de cette collectivité territoriale, pour assister à la Conférence hebdomadaire des maires.

Soit au total deux journées dans une semaine. Or, et notamment, selon des témoignages (qui ne sont toutefois pas confirmés à ce stade de l’enquête), il aurait été vu à plusieurs reprises dans le Village magique de Noël au succès international retentissant, installé dans sa commune pendant les fêtes de fin d’année, du 4 décembre 2021 au 9 janvier 2022…

Il semble qu’Alain Ferrand n’aurait pas respecté cette règle qui lui était imposée dans le cadre d’une vaste enquête judiciaire en cours dont, récemment encore, un média national nous promettait des rebondissements…

A suivre.

 

L.M.

 

*Maire du Barcarès : de juin 1995 à mars 1999, puis depuis août 2011 (avec l’étiquette UMP-LR).