C’était prévisible… Depuis des jours et des jours que les gouvernements français et espagnols menacent de concert de fermer la frontière pyrénéenne à hauteur de Cerbère-Port-Bou et du Perthus, pour cause de COVID-19 (coronavirus), on assiste à un flot de véhicules incessant, de très nombreux va-et-vient, parmi les autochtones.

Hier matin encore, toujours en prévision de la fermeture de la frontière, des milliers d’habitants du département des Pyrénées-Orientales se sont rendus, ou plutôt se sont rués au Perthus espagnol, à La Jonquère et jusqu’à Figuères afin d’y faire leurs courses : le plein du plein (carburants), d’alcools et de tabacs.