(Vu sur la Toile)

 

La baie de Rosas, sur la Costa Brava…

 

 

Un tiers des Français sont prêts à perdre en salaire pour déménager dans leur lieu de vie idéal
(Marie Coeurderoy РR̩daction BFMTV)

 

Une enquête menée pour In’Li, Nexity et BPCE montre que les Français sont prêts à des sacrifices pour un meilleur logement et un meilleur cadre de vie.

BFMTV.- La crise sanitaire aura bel et bien donné aux Français un nouveau sens des priorités. Le logement et le cadre de vie, voilà ce qui est devenu primordial, quitte même à revoir sa situation professionnelle. Le changement d’activité, c’est d’ailleurs le premier des sacrifices que les Français se disent prêts à faire (55% des répondants) parmi ceux qui veulent gagner en confort de vie et s’éloigner des métropoles, selon l’enquête ObSoCo* menée pour le compte d’In’Li (filiale d’Action Logement), Nexity et BPCE et que vous dévoile BFM Business ce lundi.

 

Les Français veulent gagner en qualité de vie
Parmi les autres efforts potentiels cités, on retrouve ensuite le fait de s’éloigner des commerces (48% des sondés parmi ceux qui aspirent à vivre ailleurs), s’éloigner des offres de transports collectifs (47%), s’éloigner de la famille et des amis (45%) puis habiter dans un logement plus petit (33%).

Pas moins de 29% des personnes interrogées se disent même prêtes à accepter un poste moins bien rémunéré pour rejoindre leur lieu de vie idéal. On monte même à 44% quand on interroge les habitants de la petite couronne parisienne.

 

Attrait vers les zones moins denses
Pour l’instant, l’enjeu reste de quitter les grandes villes pour rejoindre des lieux moins denses. 30% des Français interrogés affirment qu’ils déménageront dans les 5 prochaines années. Et attention, 26% des sondés qui envisagent de déménager dans ce délai là souhaitent rejoindre une petite ville voire un village en périphérie d’une grande ville.

Une part qui monte forcément lorsqu’on interroge les seuls habitants des grandes villes: 33% d’entre eux disent vouloir aller vivre en périphérie d’une grande ville et 33% visent une petite ville ou un village. Attention tout de même à la réalité, la faisabilité de leurs projets. Selon l’enquête d’In’li Nexity et BPCE, 20% des envies d’ailleurs ne se concrétiseraient pas. La problématique est forcément financière et ça risque de ne pas s’arranger avec les coûts de l’énergie et des carburants qui pourraient bel et bien freiner ses envies d’éloignement.

 

 

*Les données présentées dans cet Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) s’appuient sur une enquête réalisée en ligne du 26 octobre au 11 novembre 2021 auprès d’un échantillon de 4000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans. La représentativité a été établie suivant la méthode des quotas selon les critères suivants: âge, sexe, région et taille de l’agglomération de résidence, catégorie socioprofessionnelle et niveau de diplôme. Un suréchantillonnage de l’enquête a été réalisé auprès de 220 Franciliens afin de bénéficier de 1000 répondants sur cette région.