Présenté par le Gouvernement en novembre 2021, le plan Destination France vise à renforcer l’attractivité de la Destination France et diversifier l’offre touristique quatre saisons. Dans le cadre de ce plan, l’Etat mobilise trente millions d’euros pour soutenir des projets globaux de modernisation et d’excellence environnementale entre 2022 et 2024, dans les ports de plaisance maritimes et les bases nautiques

 

Les ports de plaisance et les bases nautiques sont l’interface d’un grand nombre d’usagers de la mer, visiteurs, pratiquants d’activités nautiques et navigateurs de plaisance. Ils sont les moteurs économiques et sociaux des territoires littoraux dont ils forgent une part de leur identité.

Le secrétariat d’Etat chargé de la Mer accompagne ces derniers dans leur transition écologique et énergétique, leur résilience face au changement climatique, l’offre de nouveaux services et le renforcement de la qualité de l’offre touristique dans une perspective d’exemplarité environnementale. Pour ce faire, le plan Destination France est doté d’une enveloppe de trente millions d’euros entre 2022 et 2024, dont une enveloppe de dix millions d’euros en 2022 consacrée à la transition écologique des ports de plaisance et le lancement d’un appel à projet ports de plaisance exemplaires, ainsi qu’une enveloppe de cinq millions d’euros en accompagnement des bases nautiques d’avenir.

Le secrétariat d’Etat à la Mer assure le pilotage de ce programme d’accompagnement pour le verdissement et la modernisation des ports de plaisance et des bases nautiques et a confié sa mise en Å“uvre opérationnelle au Cerema. La direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture s’est aussi appuyée sur l’expertise d’un comité consultatif qui associe les principaux partenaires de ces mesures, dont la fédération française des ports de plaisance, les fédérations sportives du nautisme, l’école nationale de voile, la confédération du nautisme et de la plaisance, l’OFB…

Pour Hervé Berville : « Franchir le pas de la décarbonation du secteur maritime passera aussi par la transformation de nos infrastructures et de nos ports. Avec ce plan de trente millions d’euros sur trois ans, nous allons accélérer la transition écologique de nos ports, moderniser les infrastructures, offrir de nouveaux services aux plaisanciers et anticiper la montée des eaux ou le recul du trait de côte pour nous permettre de nous adapter au changement climatique. »

Plus d’informations sur les règlements d’intervention des mesures, les dates limite de dépôt des dossiers de candidature et les modalités de dépôt :

·       Pour les ports de plaisance : https://www.cerema.fr/fr/destination-france/port-plaisance-avenir

·       Pour les bases nautiques : https://www.cerema.fr/fr/destination-france/base-nautique-avenir

 

Qu’est-ce que le Cerema ?

Zone de Texte: Le Cerema est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, présent partout en métropole et dans les Outre-mer grâce à ses vingt-six implantations et ses 2 400 agents. Détenteur d’une expertise nationale mutualisée, le Cerema accompagne l’État et les collectivités territoriales pour la transition écologique, l’adaptation au changement climatique et la cohésion des territoires pas l’élaboration coopérative, le déploiement et l’évaluation de politiques publiques d’aménagement et de transport. Doté d’un fort potentiel d’innovation et de recherche incarné notamment par son institut Carnot Clim’adapt, le Cerema agit dans six domaines d’activités : Expertise & ingénierie territoriale, Bâtiment, Mobilités, Infrastructures de transport, Environnement & Risques, Mer & Littoral.