Pas de bol pour les médias français, car ce dimanche 14 février 2021 de la Saint-Valentin restera à marquer d’une pierre noire, pas à cause du couvre-feu, issu de la crise sanitaire liée au coronavirus (COVID-19), mais tout simplement parce que, une fois de plus, nos braves journalistes, toute presse confondue (à de très rares exceptions), se sont lamentablement plantés. Ou plutôt, prenant comme cela est malheureusement trop souvent le cas leurs désirs pour des réalités, ils auront confondu opinion et information.

Prenons simplement deux exemples criants et flagrants. Parmi les plus “chauds” ! C’est bien à l’unisson que nos très chers médias ont prié depuis la chute de Donald Trump pour que celui-ci finisse à Cayenne (pas en Porsche !). Mais une fois de plus, la plus grande démocratie au monde, l’Amérique – Qui n’a surtout pas de leçons à recevoir des plumitifs hexagonaux – a déjoué leurs pronostics. La nuit dernière, Donald Trump a été acquitté. Alors, bien sûr, nos tendres scribouillards français vont une fois de plus en rajouter pour nous dire, écrire, raconter : que c’était prévu ainsi, qu’il y a une faille dans le système des USA, etc.-etc.

La nuit dernière toujours, en Polynésie, à l’autre bout du globe vue de nos sympathiques rédactions, la Nouvelle-Zélande a décidé de confiner totalement près de deux millions de ses habitants, dans et autour de Auckland, la plus grande ville du territoire. Oui, vous avez bien lu, cela se passe en New-Zealand, ce pays que depuis le début de la pandémie COVID-19 la presse française – sans y avoir mis un pied ! – nous décrit, nous dépeint comme L’exemple à suivre pour sa gestion de l’épidémie de coronavirus.

Il serait grand temps que le CSA, le SNJ et d’autres organes dont la République Française a le secret et le talent se penchent sérieusement sur le fonctionnement de nos médias, sur leur vacuité permissive et délirante à ouvrir plein pot le robinet des fakes news dans un mélange des genres délirant et une course numérisée à l’échalotte grotesque. Ridicule !

 

L.M.

 

Sur Donald Trump : le Congrès américain a acquitté samedi Donald Trump à l’issue de son deuxième procès en destitution. Un peu de plus de trois semaines après la passation de pouvoir avec Joe Biden, une autre page se tourne. Les historiens débattront longtemps de l’impact de l’assaut du 6 janvier contre le Capitole et de l’étrange procès qui a suivi sur la démocratie américaine. Il a manqué 10 voix. Faute de majorité démocrate au Sénat, l’ancien président Donald Trump a été acquitté ce samedi 13 février, à l’issue d’un procès mené tambour battant dans l’enceinte du Congrès, là même où ses partisans avaient semé la violence le 6 janvier dernier. Le 45e président des Etats-Unis avait été mis en accusation en janvier par la Chambre des représentants, alors qu’il occupait encore la Maison blanche, pour « incitation à l’insurrection » en lien avec l’assaut du Capitole. Cinq personnes avaient perdu la vie lors de ces violences. Cinquante-sept sénateurs ont voté en faveur de sa condamnation et 43 contre. Seuls sept sénateurs républicains ont rejoint le vote des 50 démocrates, soit moins que les 17 nécessaires. La majorité des deux-tiers nécessaire à la condamnation n’a donc pas été atteinte.

 

A propos de la Nouvelle-Zélande : le pays a enregistré trois nouveaux cas de coronavirus, les premiers depuis janvier. Le pays reste le meilleur élève du monde face à la pandémie avec un niveau d’alerte 1. Les autorités ont aussitôt pris la décision de confiner la ville d’Auckland. La Nouvelle-Zélande a fait état ce dimanche 14 février de trois transmissions locales de COVID-19, les premières depuis le mois de janvier. Sans plus attendre, les autorités ont pris la décision d’instaurer un confinement immédiat à Auckland, l’une des principales villes du pays.