Lorsque le vent souffle du bon côté, nos sénateurs n’hésitent pas à prendre quelques moments de détente et à s’envoler vers d’autres cieux. C’est ainsi, qu’en cette journée du vendredi 4 octobre, d’un même élan et motorisés de la meilleure façon, leur enthousiasme reconnu par tous, les a amenés à Rasiguères, au Relais de Sceaury

 

Le chef, Frédéric Pratx et sa compagne Céline, ont mis les petits plats dans les grands pour accueillir leurs hôtes de marque. Pensez donc ! Ils viennent d’Estagel, le village natal du papa : Denis, trop tôt disparu.

Le repas concocté, digne des princes

C’est en tout cas l’avis général qui a survolé la noble assistance de retour en fin d’après-midi, sur le lieu de délibération habituel, à la promenade des platanes.
Pour ce que nous en avons compris, ce n’est pas demain qu’ils pourront avoir un toit protecteur sur leur tête. En effet, la période hivernale approchant, provocant de temps en temps quelques giboulées, risque de les empêcher de siéger. Qu’à cela ne tienne. Ils continueront d’apporter à leur manière, leur expérience de la vie au service de la collectivité.
Soyons sûrs qu’ils vont continuer de disséquer l’actualité du monde, mais aussi locale. Cela va s’en dire.

Un visiteur de marque

Ce n’était pas prévu au programme. Au moment du dessert, c’est Paul Foussat, le maire du village, qui est venu saluer ses amis estagellois.
Chacun sait que Paul, a exercé ses talents rugbystiques aussi bien à XIII qu’à XV. Pour l’occasion, c’est avec Jean-Claude, mémoire vivante du Sénat, qu’il est allé chercher des souvenirs quelque peu enfouis dans les mémoires. Il n’en a pas oublié pour autant l’autre bout de table ou les meilleurs supporters du XV avaient pris place.
C’est souvent comme cela. On se regroupe par affinités ce qui n’empêche pas la bonne entente avec tous les autres.
Magnifique journée donc, troublée par aucune mésaventure si ce n’est celle à venir. En effet, Monsieur le Maire, a invité la noble assemblée à l’apéritif lors du prochain déplacement dans le village. Bonne note a été prise de ce geste amical. Encore merci monsieur le maire, pour votre attention bien sympathique et à bientôt donc.
C’est ainsi, sur ces notes conviviales, sous la statue de Marianne, dans la mairie superbement restaurée à la suite des inondations passées, que devait se terminer cette belle journée.
L’heure de la fin de la détente bien méritée avait sonné et le retour dans la patrie de François Arago annoncée.
Et à la prochaine !

Joseph Jourda