Avant-hier soir, en conseil communautaire, présidé par Jean-Jacques Lopez, maire de Salses-le-Château : Jérôme Palmade, maire de Pia, 1er vice-président de la communauté de communes Corbières-Salanque-Méditerranée, a montré tout son désaccord avec le maire de Claira, Marc Petit, 2e vice-président de ladite communauté de communes et conseiller départemental (siégeant au sein de la Majorité socialiste)

 

Le désaccord entre les deux élus – qui depuis les dernières élections départementales se regardent en chiens de faïence -, porte sur le cofinancement d’une étude proposée par l’Etat sur la sécurisation des passages à niveau sur le territoire de la commune de Salses-le-Château.

Le maire de Claira a voté contre.

Afin d’étayer son argumentation, de son côté le maire de Pia, Jérôme Palmade, s’est appuyé sur des textes des chanteurs catalans Cali et R-Can qui font référence au drame ferroviaire de Millas. Son intervention télévisée à l’occasion de cette réunion et relayée sur les réseaux sociaux, s’est terminée par une salve d’applaudissements des élus communautaires présents. Il est aussi vrai que son statut de sapeur-pompier professionnel lui autorise une haute expertise des problématiques de sécurité.

Hormis la question sécuritaire de ce dossier, c’est bien la posture du conseiller départemental et maire de Claira qui interpelle : comment un conseiller départemental peut-il voter “pour” un dossier au Département et, quelques jours plus tard, “contre” à la communauté de communes ?

Commentaire d’un élu : “Nous avions déjà connu pareil paradoxe suspicieux émanant de parlementaires roussillonnais entre Perpignan et Paris… mais rarement, pour ne pas dire jamais, entre Perpignan et… Claira !”.

Mais bon, soyons optimistes et fair-play, et faisons confiance plutôt à ce délégué communautaire qui, à la sortie dudit Conseil, lâchait : “Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !” (Edgar Faure).

 

L.M.