Pour communiquer et informer sur la requalification paysagère et environnementale de l’espace public, et la vision globale qu’en a la municipalité, le maire de Collioure, Guy Llobet, et son conseil municipal avaient convié à une réunion publique, au centre culturel, les riverains et tous ceux qui pouvaient d’une manière ou d’une autre apporter leur contribution, sur l’esquisse d’un avant-projet, concernant l’aménagement du front de mer du Faubourg

 

 

Examen réussi, puisque près de 300 personnes s’étaient déplacées, lesquelles ont pu librement s’exprimer et faire valoir leurs opinions, et qui plus est en présence de l’équipe de maitrise d’œuvre composée d’un architecte du patrimoine et d’un bureau d’études.

Le maire, après la projection en 3D de l’esquisse du projet, a précisé sa volonté politique d’intervenir sur ce quartier, qui de par son histoire et sa configuration, s’est toujours senti isolé, et moins bien traité que la « ville ».

Sans revenir sur l’Histoire, il a indiqué qu’après de nombreuses années sans travaux, la municipalité actuelle avait prévu d’investir dans ce secteur de la commune, 1,2 million d’euros sur l’aménagement projeté du front de mer, et près de quatre millions d’euros sur l’extension mesurée adaptée, mais surtout réaliste et crédible du Musée Peské, soit plus de cinq millions d’euros dans la globalité de cette programmation.

Le débat libre et ouvert, relayé « comme il se doit » dans les réseaux sociaux qui a suivi cette présentation, a mis en exergue certaines divergences, sur la nature des travaux et essentiellement, la pérennité des arbres actuels (palmiers) touchés par le charançon, la minéralité des matériaux, la suppression du parking et du boulodrome, pour en faire des espaces de vie, et pour certains paradoxalement, l’idée d’un maintien en l’état, de ne rien toucher, ce qui irait à l’encontre de cette injustice spatiale ressentie depuis longtemps dans ce quartier.

Le bilan des observations relevées lors de cette réunion, sera réalisé et analysé pour être intégré autant que faire se peut, dans la future phase « projet » qui précédera l’engagement des travaux, lesquels seront prévus sur d’une durée de trois mois et dans une période ou l’activité commerciale ne puisse en souffrir.

Quant au Musée d’art moderne, l’étude diagnostic préalable au projet de rénovation et d’extension, qui a suivi la finalisation du projet scientifique et culturel présenté par la commune, et validé par le Ministre de la Culture, entérine les orientations et les choix de la Municipalité.