(Entendu mardi 3 novembre, en prenant le café en terrasse d’une boulangerie de la côte catalane)

 

-T’as vu, les enseignants sont à bout de souffle, ils n’en peuvent plus, à cause du COVID et du protocole qu’on leur impose. Ils menacent de faire grève…

  • “Ah bon ? Il sont “à bout”, pourtant ils rentrent de deux semaines de vacances de la Toussaint… Va comprendre. Ce ne sont plus les enseignants d’antan, Jean Jaurès doit se retourner”.

-Franchement, tu déconnes-là ?

  • “Pas du tout. J’ai même lu ce matin quelque part que des employés menaçaient d’attaquer en justice leur patron s’ils chopaient ce fichu COVID au travail !”.

-Oui. Il a bon dos le COVID. Il est porteur désormais de tous les maux. Même de la bêtise humaine. Un bobo, une connerie ? Ce n’est plus la faute à Voltaire c’est la faute au COVID. On l’a même mis au féminin, “la COVID”, pour être sûr et certain de l’utiliser à toutes les sauces dans nos plats du jour. Pauvre France !

“Ben moi, mes escargots, mon sofregit, je continuerai à les savourer à la sauce catalane !”.