(Communiqué)

 

 

 

Parmi le demi-million de réfugiés espagnols qui pénétra en février 1939 dans les Pyrénées-Orientales, les autorités françaises dénombrèrent 68 000 enfants. Parmi ces derniers, il y avait plusieurs milliers d’enfants vivant dans des colonies d’enfants réfugiés basées en Catalogne qui étaient entrés en groupes, encadrés par le personnel de leurs colonies

 

Devant la guerre totale que « les nationalistes » menèrent après l’échec partiel du coup d’état militaire, le gouvernement républicain entreprit d’évacuer la population civile et en premier lieu les enfants des zones de combat et des villes bombardées. En septembre 1937, 45 248 enfants étaient accueillis dans 564 colonies basées dans le Levant et en Catalogne (Espagne).

Lors de l’offensive finale contre la Catalogne, les responsables des colonies installées dans la Généralité, décidèrent, le plus souvent en fonction des moyens de transport dont ils disposaient, d’évacuer en France. Commença alors un long et pénible périple.

Plus que les conditions d’accueil improvisées et parfois très sommaires, le plus perturbant pour les enfants fut l’incertitude sur le sort qui les attendait tant dans les pays d’accueil qu’à leur retour en Espagne. En effet, le gouvernement franquiste obtint leur rapatriement et entrepris immédiatement leur « rééducation ».

C’est cette page d’histoire peu connue que Georges Sentis, Docteur de l’Université et président départemental de l’ANACR, évoquera, à la demande de l’Association Culture et Patrimoine en Côte Vermeille, le vendredi 15 octobre 2021 à 17H 30 à Banyuls-sur-Mer, salle Novelty.