On ne peut évoquer les échanges maritimes de la province du Roussillon dans la deuxième moitié du XVIII° siècle sans parler des « sorties » de vins et d’eaux de vie à partir des plages de Saint-Laurent-de-la-Salanque et de Collioure, des importations de marchandises venant de la foire de Beaucaire pour les marchands de Perpignan via la plage de Canet, la contrebande de sel et de tabac spécialité des Banyulencs, les travaux effectués pour le « rétablissement » du port de Port-Vendres, les tartanes louvoyant pour échapper à un coup de vent ou à un corsaire.

Mais l’étude des trafics animant les « ports » du Roussillon permet de se faire une idée de l’économie de la province et de poser une question toujours d’actualité : la médiocrité tant du commerce maritime que de l’agriculture ou de l’artisanat est – elle due au rattachement du Roussillon au royaume de France ou à l’idéal de « vivre noblement » poursuivi par la bourgeoisie roussillonnaise ?

Georges SENTIS, docteur en Histoire, évoquera ces différents aspects le dimanche 7 février prochain à 17h, à la salle Novelty de Banyuls-sur-Mer lors de la conférence organisée par l’association Culture & Patrimoine en Côte Vermeille.