Il y a 70 ans, avec les premières élections (municipales) de la France libérée, une étape importante était franchie dans le rétablissement de la légalité républicaine. Etape importante car pour la première fois dans son histoire, les femmes pouvaient voter et être éligibles. Ainsi, fait unique dans le département, Marie Gouell, militante de l’Union des Jeunes Filles de France (branche féminine de la Jeunesse Communiste) fut élue 1ère adjointe au maire d’Arles-sur-Tech, Gaston Pams. Cette « promotion » n’était pas le fruit du hasard mais la reconnaissance de son activité résistante. Agent de liaison des FTPF, elle avait gagné, en juillet 1944, le maquis  AS 44.

En Vallespir, la Résistance unie avait été particulièrement active malgré la présence de nombreux douaniers allemands et malgré la répression menée conjointement par les autorités de Vichy et l’Occupant. Répression dont l’épisode le plus spectaculaire fut l’exécution de Louis Moli dans une rue d’Arles-sur-Tech. En dépit de tout cela les résistants français et espagnols unis œuvrèrent pour libérer leurs patries et réaliser les avancées démocratiques et sociales du programme du Conseil National de la Résistance.

C’est cette histoire à la fois douloureuse et pleine d’espoir que retracera Georges Sentis, docteur en Histoire et président départemental de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance :

ce mercredi 6 mai 2015, à 17h 30, à la Médiathèque d’Arles-sur-Tech.