« Des super-héros au photomaton » du 13 au 27 novembre

La galerie Marianne accueillera du 13 au 27 novembre la photographe Maude Gatignol et le plasticien Mathieu Renault. Leur travail aborde le thème des « super-héros du quotidien ».

Père passionné de photographie ; premier appareil entre ses mains à l’âge de 12 ans : Maude Gatignol ne pouvait ne pas être photographe !

La photo dans la peau.

La suite de son parcours ne sera qu’une confirmation de cette évidence. Au lycée, elle suivra une filière scientifique pour comprendre les mécanismes des optiques. Après le baccalauréat, cap vers une école de photo et de design parisienne d’où elle sortira major de sa promotion.

Maude se spécialise ensuite dans la photo musicale (concerts, promotions, affiches, albums, etc.) et le spectacle vivant, dont le théâtre. Elle multiplie également ses collaborations avec les titres de la presse magazine rock et culturelle.

C’est donc en toute logique que son travail fait l’objet d’expositions.

A la galerie Marianne, l’artiste plasticienne, Charentaise d’origine, installée à Perpignan depuis 2011, vous propose de découvrir son dernier projet portant sur les super-héros du quotidien.

Générosité. « Toute personne est par essence généreuse. »

C’est ce que Maude propose de faire découvrir grâce à son oeuvre composée de plus de 1000 photos portraits (3,5 cm / 4,5 cm) collés sur toiles.

Photomatons versus individualisme.

Dans des conditions proches de celles d’un photomaton, elle rend ainsi hommage à des anonymes qui ont compté un jour pour elle grâce à une phrase, une attitude, une situation. Mais elle n’oublie pas les autres anonymes « qui font chaque jour un monde meilleur sans le savoir. »

Cette démarche profondément humaine, qui met en scène ce que chacun peut apporter aux autres, représente un joli pied-de-nez à l’individualisme ambiant.

Mathieu Renault investira également la galerie Marianne durant la même période avec un travail complémentaire de celui de Maude. Son objectif : inventer les super-héros de sa consoeur « en dehors » du photomaton. Et, selon l’artiste, « En dehors, c’est la rue. J’ai été obligé d’admettre que ces super-héros, une fois dans la rue au sortir du photomaton, avaient dû remettre ces masques déjà usés qu’on revêt tous, bon gré, mal gré, lorsque nous sommes « en dehors », dans la rue. Dehors, nos super-héros, une fois leurs masques réajustés sur le visage, n’en étaient donc plus ».

Il traduit sa démarche par des affiches synonymes de gigantesques palimpsestes : « des écrits, des symboles, du sens et des couleurs qui se superposent les unes aux autres. »

– Exposition à la galerie Marianne du 13 au 27 novembre. Les mardis, jeudis et vendredis de 14h à 18h ; les mercredis et samedis de 10h à 12h et de 14h à 18h.

РFerm̩ les dimanches et lundis. Entr̩e libre.

– Séance de dédicace le vendredi 22 novembre de 14h à 18h.