Landry Boyer du restaurant Le Costa à Argelès-sur-Mer (plage Nord)

 

Ce pourrait être le commencement d’une fable, d’une histoire rabelaisienne, d’une recette gourmande… en tous cas, tous les ingrédients sont réunis pour : le boeuf issu de la race bovine Aubrac vient de Baraqueville, sur le plateau du Ségala dans le département de l’Aveyron ; le boucher n’est autre que Bernard Guasch, célèbre chef d’entreprise perpignanais à la tête de la Maison Guasch – spécialisée dans l’abattage, la découpe et la transformation des viandes ainsi que la fabrication de charcuteries catalanes… dans le respect des ressources naturelles -, et, accessoirement (pour le rédactionnel qui nous concerne ici), président formidapplé du célébrissime club de rugby les Dragons Catalans (XIII) ; le Chef, enfin, c’est le restaurateur Landry Boyer qui, avec son frère et la Belle équipe, exploitent le restaurant-pizzeria “Le Costa”, situé plage nord d’Argelès-sur-Mer dans le centre commercial éponyme

 

Ah les belles et bonnes entrecôtes… issues du premier choix… et surtout d’un 1er Prix de Baraqueville (Aveyron) grâce à la Maison Guasch.

 

Ce fameux “boeuf d’Aubrac”, la Maison Guasch l’a livré hier matin à Landry. Et ce n’est pas peu dire que de raconter la belle histoire : il, le boeuf, a terminé 1er lors de la 24e édition du Concours Boeufs de Pâques mis en place annuellement à Baraqueville (cette année les 1er 2 avril derniers), ce village du Rouergue qui, à chaque fois, lors de rendez-vous agricole très couru des éleveurs, attire nombre de maquignons, souvent (re)venus des quatre coins de la région Occitanie, des Pyrénées, de l’Auvergne, mais également des fins fonds de l’Italie où l’espèce bovine dont il est ici question jouit d’une sacrée réputation. Mais cette fois-ci, c’est la Maison Guasch qui a décroché le pompon !

Et c’est Bernard Guasch qui, connaissant les exigences de Landry – tous les deux étant bouchers de formation et de métier – le lui a apporté sur un plateau (ou plutôt dans un camion en l’occurrence) !

“La Maison Guasch sait exactement le type de viande que je recherche pour mon restaurant, Le Costa. Et je ne suis pas peu fier de pouvoir ainsi travailler, de cette manière, dans toutes les règles de l’art professionnelles, ce type de carcasse… C’est même une grande fierté pour toute l’équipe !”.

Et fier, Landry peut l’être. Assurément. Non seulement, dans les P-O, depuis le Haut-Vallespir jusqu’à la Salanque, via la vallée de la Têt et la plaine du Roussillon, sans oublier les Aspres et la Cerdagne-Capcir, il est le seul et unique, implanté sur la côte catalane, à exercer son métier-passion de l’atelier – un laboratoire carrément construit dans son restaurant ! – jusqu’à l’assiette de sa clientèle, mais en plus il a été à bonne école, formé lors de son apprentissage en boucherie lyonnaise pas un MOF (Meilleur Ouvrier de France) : “ça aide !”, s’enthousiasme-t-il aujourd’hui.

 

L.M.