L’affaire : la semaine dernière, Charles Chivilo, maire de Maury, conseiller départemental, a fait sur sa page Facebook un raccourci scandaleux entre les victimes du COVID-19 et celles du nazisme – pointant du doigt la campagne pour le port du masque et les gestes barrières de la municipalité de Perpignan désormais dirigée par Louis Aliot (RN), ancien député FN des P-O.

A ce jour, ni l’association départementale des maires, des adjoints et de l’Intercommunalité des Pyrénées-Orientales, présidée par le maire de Sainte-Marie-La-Mer, Edmond Jorda, ni la présidente socialiste du Département, Hermeline Malherbe, n’ont jugé utile de condamner les propos de Charles Chivilo, lequel dans cette affaire estime avoir agi comme “un lanceur d’alerte”… Rappelons que c’est un maire qui injurie l’action d’un autre maire.

Ce silence de la Reinette du Département – M. Chivilo faisant partie de sa Majorité au sein de la gouvernance du Conseil Départemental – est plus qu’inquiétant, car non seulement il avalise officiellement un amalgame dangereux loin des valeurs républicaines, blessant au passage pour les familles de toutes les victimes, mais surtout il rend indirectement la collectivité territoriale et l’association des Maires complices de tels propos insupportables.

Air (re)connu : qui ne dit mot consent !

A suivre.

Signé : le lanceur d’alerte