L’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon et la Fédération Française des Ports de Plaisance, présidées par Serge Pallarès, se sont réunies le 16 octobre dernier, lors du Nautico de Barcelone, en présence des représentants de la Région Languedoc-Roussillon, Robert Crauste, Conseiller Régional, le Directeur Général des transports de la Genetalitat de Catalunya, Pere Pedrosa, ainsi que Tomas Gallart, Président de l’Associó catalana de ports esportius i Turistics, Gabriel de Sandoval, président de la Federacion Espanola des associacones de puertos de portivos y turisticos et René Gaudino, président de l’Union des Port de Plaisance Provence-Alpes-Côte-D’azur.

 

 

Cette rencontre historique a été l’occasion pour les partenaires de faire le constat d’une situation partagée en des temps économiquement difficiles. En effet, ils ont pu mettre l’accent sur les évolutions des profils de clientèles, de plus en plus âgées et volatiles, les pratiques nautiques, de moins en moins axées sur la seule acquisition du bateau ou encore d’autres points comme l’impérieuse nécessité de constituer des offres plus qualitatives relayées par une stratégie de e-marketing et de e-tourisme intégrée.

Face à ce constat commun, les forces en présence souhaitent présenter un front commun, sous la forme d’une nouvelle union pour la Méditerranée des ports de plaisance, pour affronter les défis économiques et touristiques des six prochaines années.

Afin de formaliser cette forte volonté d’échanges et de mutualisation transnationaux, les acteurs ont signé un accord de partenariat inédit.

Celui-ci a pour objectif d’œuvrer sur la période 2014-2020, afin de positionner la Méditerranée Nord, comme une destination portuaire leader sur le marché mondial des marinas.

Pour ce faire, le protocole d’accord ratifié prévoit les actions suivantes :

  • La création et l’animation d’un Comité de pilotage en charge du suivi de l’avancée des travaux de cette nouvelle union.
  • La structuration d’un observatoire méditerranéen de la plaisance afin de mieux connaître le poids économique du marché intérieur et extérieur.
  • Fixer un programme annuel d’actions communes, sous forme de fiches-actions, budgétisées (salons, brochures, communication et promotion on-line…).
  • Définir une stratégie de marketing opérationnel commune (gestion de la relation client, outils numériques, relations presses…).
  • Développer un échange de bonnes pratiques systématique sur la formation des personnels et dirigeants des ports de plaisance, les modes de gestions des ports de plaisance, les relations contractuelles entre autorités publiques et gestionnaires privés des ports de plaisance dans le cadre des concessions ou encore la gestion environnementale portuaire, selon les principes de « Ports Propres ».

 

 

 

 

  • Pratiquer des échanges de personnels dans le cadre de la formation professionnelle des agents portuaires.
  • Une volonté s’est affirmée pour découvrir de nouvelles stratégies de développement maritime afin de pérenniser les entreprises existantes et ouvrir des chantiers futurs pour la création de nouveaux emplois.

 

Dans un second temps, il est prévu d’élargir la coopération méditerranéenne en invitant d’autres fédérations, régions ou états maritimes à signer cet accord comme l’Italie, les Canaries, l’Andalousie ou encore des Baléares.