L’agression de trois surveillants à Vendin-le-Vieil a lancé un mouvement social sans précédent et totalement légitime en faveur de l’amélioration des conditions difficiles d’exercice dans l’administration pénitentiaire.

“La dangerosité et le manque de considération des surveillants de prisons doivent conduire à notre soutien plein et entier pour davantage de moyens pour qu’ils exercent enfin leur métier en toute sécurité”, souligne Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan. “C’est pourquoi je me suis rendu ce jour au centre pénitentiaire de Perpignan afin de soutenir les syndicats Force Ouvrière, UFAP-UNSA Justice et la CGT aux côtés des grévistes dans le cadre de leurs revendications portant sur le renfort des effectifs, la réforme des lois sur la prise en charge des détenus, et les revalorisations salariales. Les surveillants sont en première ligne face aux difficultés de la société, le retour de l’autorité républicaine en France passe par leur combat”.