Depuis quelques temps les paroissiens de la paroisse Saint-Joseph, située dans le quartier de la Gare à Perpignan vivent dans la crainte et la rancoeur de voir leur église fermer…

 

Depuis 2009, la communauté de la Croix Glorieuse de Saint-Martin a repris les rennes de la paroisse à la suite de l’éviction du père Jean Marie SAVIOZ, mis en examen pour acte sexuel sur mineur.

 

Dès la reprise des fonctions par ladite Communauté les modalités ont changé et, depuis, il semblerait selon divers témoignages que les paroissiens en subissent depuis des conséquences très lourdes. (On se souvient encore par exemple d’un jeune animateur liturgique évincé pour son orientation sexuelle dans cette même communauté en 2014 et d’autres personnes…. Ce qui pourrait laisser à penser une dérive sectaire de la communauté de la Croix Glorieuse).

 

Ces derniers temps le sentiment de volonté de fermer cette paroisse se fait de plus en plus pressant, la communauté de la Croix Glorieuse, sans avoir consulté au préalable les responsables du conseil économique, les organistes, les sacristines (ni même l’évêque dit-on !) et les animateurs liturgiques encore présents a décidé de ne plus servir la messe dominicale à Saint-Joseph, et ce à partir de juillet prochain… prétextant “un coût trop énorme à la charge de la communauté”.

 

Au grand dam des paroissiens lesquels très en colère demandent des réunions constantes avec le Père Nathanaël qui pour le moment refuserait toute ouverture au dialogue (ainsi que des explications sur la gestion du site).

 

Des paroissiens dénoncent une attitude sectaire : “Ils sont cinq curés dans cette communauté pour trois paroisses et pas un seul est capable d’assumer la messe dominicale à Saint-Joseph ; on nous demande de venir à la messe anticipée prévue le samedi soir pour remplacer la messe dominicale, alors que nous dénonçons depuis des années l’insécurité de l’avenue de la Gare le soir et, aujourd’hui, on voudrait nous démontrer que la paroisse Saint-Joseph est trop pesante pour cette Communauté… Quelle ignoble charité ! Quand on sait que la Communauté a déjà été dénoncée pour divers pratiques…”.
Ces fidèles paroissiens enfoncent le clou : “Nous réclamons un curé de paroisse et non une Communauté qui héberge dans le même presbytère de Saint-Joseph des fidèles très aisés à moindre coût, ainsi que de jeunes immigrés hébergés (gratuitement ?)”.
Comment une communauté en moins de cinq ans peut réduire l’Église Saint-Joseph qui, rappelons-le, est à la charge des paroissiens et non de l’Etat ?

 

Une cinquantaine de paroissiens serait allée à la rencontre du Père Nathanaël, responsable de la communauté de la Croix Glorieuse, pour tenter de comprendre, mais le silence resterait la seule réponse du prêtre.

 

Deux autres animateurs ont déjà démissionné, le conseil économique quant à lui commence à s’inquiéter lui-aussi des démissions en vue. Pendant que certains curés ont 16 paroisses à entretenir, on confie une paroisse à une communauté de cinq curés… incapables d’assumer trois paroisses ? En cinq ans la Croix Glorieuse aura réussi à fermer Saint-Joseph, en évinçant petit à petit les paroissiens investis. Et les scouts de la paroisse ? Silence radio, la Communauté ne souhaitant pas s’intéresser aux scouts, elle a confié depuis le départ cette mission à deux anciens vicaires de la paroisse, lesquels n’ont autre choix que de se soumettre à la Communauté puisqu’ils ne sont pas curés de paroisse…

 

Saint-Joseph vouée la fermeture ? C’est en tout cas ce que la communauté de la Croix Glorieuse souhaiterait faire passer comme message selon nombre de paroissiens du quartier. Et le père Jean Luc REYNALD dans tout ça ? Muté,  évidement !… Et Mgr l’évêque dans tout ca ? Patron ou pas patron ?… Une paroisse qui il y a cinq ans encore comptait pourtant 200 personnes aux messes dominicales.

 

Une prochaine réunion est programmée pour la fin de semaine et, cette fois ci, il semblerait bien que les paroissiens n’hésiteront pas à s’exprimer devant les médias sur les pratiques de la communauté de la Croix Glorieuse de Saint-Martin dans son fonctionnement.

A suivre.