“Ah quelle a été notre surprise en percevant notre prime de participation !
Au départ nous avons avons pensé qu’il manquait un zéro, mais non, c’est bien deux ou trois pourboires.
Puis c’est avec amertume que l’on a appris le montant de la prime d’intéressement.
Dés lors qu’est ce qui explique que l’on puisse perdre l’équivalent d’un salaire au SMIC, de quoi subvenir à quelques semaines de course, au budget essence ou tout simplement à faire des économies pour partir en vacances.
La direction invoque une baisse du chiffre d’affaire, la masse salariale et des jeux d’écritures comptables ( dotations aux amortissements et provisions).Mais les chiffres ont leurs logiques que parfois la raison ignore et cela n’empêche pas la clinique de clôturer l’exercice comptable 2017 positivement, idem pour le groupe ELSAN qui réalise des bénéfices.
Donc c’est toujours ce même paradigme : les dettes c’est aux salariés de les assumer et les profits pour les actionnaires et les détenteurs du capital.
Mais où sont ces « gens là » quand il faut brancarder des patients, nettoyer des chambres, changer les couches souillées de selles, réanimer des personnes ou soutenir les familles de défunts.
Certains collègues membres d’autres syndicats pensent qu’il faut continuer inlassablement les discutions et amener la direction à la raison. Mais ils oublient que nos managers savent où sont leurs intérêts et comment parvenir à tenir leurs objectifs de rentabilité. Lors des dernières rencontres avec le personnel les messages ont été clairs !
Mais quel est le véritable pouvoir de notre directeur face aux P-DG d’Elsan et aux actionnaires majoritaires et propriétaires du groupe.
C’est pourquoi nous avons conscience que la seule limite à l’accaparement optimal des fruits de notre travail c’est la lutte !
En clair nous réclamons :
– Des augmentations de nos salaires de manière équitable et non proportionné.
– Un treizième mois de salaire fixe et non conditionné.
– Le respect des horaires, des temps de pause .
– Une simplifications dans l’organisations des congés.
– Le remplacement effectif des absences.
– Une meilleure dotation en matériel et médicaments.

Dans l’espoir de trouver une issue à cette situation, nous rappelons que la grève reste un outils efficace et précieux dans notre démocratie et l’ultime recours pour être entendu !”.